NOTE DE L'EDITEUR Le document que nous éditons ici constitue le brouillon d'une relation redigée par le premier intendant en Vallée d'Aoste, Amé-Louis-Marie Vignet baron des Etoles, 1 qui exerça cette charge depuis 1774 jusqu'en 1784, ainsi que celle de Président de la Délégation pour la Péréquation de la Vallée d'Aoste. L'ouvrage fut achevé le 21 avril 1778, comme l'indique la date à la fin du manuscrit, et il était adressé, fort probablement, au Général des Finances du gouvernement piémontais; en fait, du bureau de ce dernier dépendaient les intendants provinciaux. Nous devons la connaissance de son emplacement à M. le Professeur Jean Nicolas qui en a fait le sujet de son étude Un intendant des Lumières. Vignet des Etoles en Vallée d'Aoste dans L'età dei Lumi, Studi storici sul Settecento europeo in onore di Franco Venturi, Napoli, 1985. Les caractéristiques extérieures du document, qui se trouve aux Archives Départementales de la Haute Savoie, à Annecy (Fond de la cure de Thonon, 55 J 31), sont données par M. Nicolas en note à l'étude susdite. Dans notre transcription nous avons introduit, par rapport au texte original, la ponctuation selon l'usage moderne, plusieurs accents et quelques majuscules. La préface de l'auteur, qui se trouve à la fin du manuscrit, a été ici placée au début. A remarquer que pour l'histoire de chaque juridiction de la Vallée d'Aoste, Vignet utilise le manuscrit, circulant clandestinement à l'époque, de !'Historique de De Tillier, dont il reproduit à la lettre plusieurs passages. Au sujet de l'activité de Vignet des Etoles en Vallée d'Aoste, en plus de l'étude de Jean Nicolas, nous signalons nos travaux précédents: F. NEGRO, La ri/arma delle amministrazioni comunali nell'opera dell'intendente Vignet des Etoles dans «Bibliothèque de l'Archivum 1 Originaire du Chablais, la famille Vignet fut anoblie en 1757 en la personne de l'avocat Pierre-Louis, père d'Amé-Louis-Marie. Ce dernier était né le 20 février 1739; on ne connaît pas la date exacte de son décès. Pour plus de détails nous renvoyons à l'étude de Jean Nicolas (citée infra).
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