Les franchises du Mandement de Brissogne 55 Torrent, Antoine Festaz, Jean Cyllian, Jean et Georges Bechon, Marc de Ravoyre, Martin Arbaney, Jacques Brunod le jeune, Laurent Berthod, Etienne Peccoz, Michel (?), 28 Antoine Regis,29 Laurent Vert, Vuillermet et Michel des Chenaux, Pierre Jotaz, Pierre Bertaz, Ambroise Benedicti, Vuillermod et Boniface Mascoigny. La paroisse de Charvensod, enfin, avait délégué Etienne Ardin, Antoine Danizet, Blaise Guillet, Pierre et François Conassod, Boniface Buissonin, Pierre Carra, Michel, Barthélemy et Martin de Bonnefoi Chevalier, Martin Borbey, Jean de Jean de Vuillermet Lucianaz et Gérard Conchatre. Deux notaires devaient rédiger l'acte destiné à perpétuer la mémoire de cet événement: Michel Quisard, bourgeois de Nyon, au diocèse de Genève (aujourd'hui dans le Canton de Vaud), et Antoine Vaudan 30 qui intervenait en même temps en sa qualité de châtelain de Brissogne. Les communiers présentèrent les documents qui prouvaient l'octroi en leur faveur des franchises, de la part des anciens seigneurs du mandement: les sires de Quart, les comtes de Savoie et les Montagny. Ces documents furent diligemment retranscrits, aux frais des postulants, par les deux notaires; à la suite de quoi le seigneur Aymon de Genève «loua, ratifia, homologua, confirma et approuva en tout et perpétuellement» ce que ces prédécesseurs avaient loué, ratifié et confirmé, promettant en son nom et à celui de sa fille, sous serment de «maintenir, d'observer inviolablement et de faire observer par son châtelain, par le clerc du tribunal de la mistralie, par le mandement et par ses autres officiers dudit Mandement de Brissogne, présents et futurs» les «louables franchises, libertés, grâces, reconnaissances, largesses et privilèges» accordés aux communautés concernées. Le serment de ces officiers suivit immédiatement celui de leur employeur: Antoine Vaudan jura sur les saintes Evangiles ès mains de son collègue notaire Quisard, avec lequel il reçut à son tour les serments du clerc et juré du tribunal local, le notaire Louis Romanet, du mistral, 2 8 Le nom de famille n'est pas indiqué. 29 S'agirait-il d'un rejeton de la famille roturière des Regis de Pénis «émigré» à Pollein? (Sur cette famille, cf. L. ConIARD, Familles nobles et notables du Val d'Aoste - Notes de généalogie et d'héraldique, Aoste 1985, pp. 194-210). 30 Sur Antoine, fils d'Antoine de Claude Vaudan, cf. ].-B. DE TILLIER, Nobiliaire cit., p. 635; cet auteur ne mentionne pas sa qualité de châtelain de Brissogne.
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=