Cogne

urt les du on t-il Jle bim- ~nt de ai ne :m 40 n- ) i r 1e, ns )n ule peindre sous des couleurs peu flatteuses dans l'esprit de la population . Témoin la représentation qu'adressèrent, en 1835, à l'intendant d'Aoste, pl usieurs habitants de Cogne, sur les persécutions auxquelles était en butte le Dr. Grappein . A ce propos, je ne puis m'empecher de tanscrire ici ses propres expressions [tiré d'un manuscrit intitulé: Des crimes administratifs, etc.]: " .. .Dans ma patrie, j'ai été injustement et horriblement persécuté, flétri et vilipendié par une avide cabale qui avait attaché sa fortune au char de l'Administration. Personne (est-ce moi à le dire?) n'a fait autant de bien à ma patrie que moi-meme . J'ai détruit l'ancien système administratif, système de mort qui désolait jadis la commune de Cogne . ... Pour procurer des moyens de subsistance à nos compatriotes, j'ai ressusci t é le filon de fer enseveli sous d'énormes décombres, et depuis longt emps abandonné .. . J'en ai fait la mamelle nourricière de la population. J' ai doté mon pays d' une nouvelle industri e, je lui ai procuré un moyen de prospérité et de bonheur, il vit de la vie que je lui ai apportée, il s'apercevra de ma mort... Que notre patrie se lasse d'etre ingrate avant que nous nous lassions de l 'aimer .. . J'ai lu longtemps et médité le livre de la vie ... Ma intenant, voisin de la décrépitude, bient6t retranché dans la t ombe et protégé par la mort, je ne redoute plus les attaques ni les sarcasmes de mes ennemis ". Xli. Comme prat icien, Grappein n'a jamais été au courant des progrès de la médecine contemporaine. Humoriste à l'excès, il ne conseilla it, la plupart du temps, que des évaquants, dont le plus chéri était l'aloès, l'inévitable al oès. Browmien, quand il cessait d'etre humoriste, ne voyat qu'un excès ou un défaut dans le rythme des forces vitales; mais, 3 fois sur 4, c'était à des défauts de forces qu' il croyait avoir affaire. On sait, dans une épidémie de fièvre typho'lde, les victimes nombreuses que fit cette manière d 'envisage r la malad ie. Ne voyant qu 'une profonde prostration, il se hàtait de gorger d'al iments les malades, et ceux-c i étaient inévitablement sacr ifi és. Ennemi déclaré des émissions sangu ines, il s'est bien souvent privé d'un précieux et énergique remède qu'il faut savoir manier à propos. Simple médecin, étranger à la chirurgie, il n'a pu accomplir qu'à demi tout au plus la tàche qu 'on était en dro itd 'exiger de lui. Xlii. Comme médecin, il fut partisan de la danse, en quo i je l'approuve . Il n'eI ID

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