21 Le Flambeau - 06

jLes patois Walbòtailts et L'ancien frat1çais '------------------------ (Deuxième contribution} Les notes que j'ai publiées dans «Le Flambeau » - n. 3 - 1950, sous le titre: « Les patois valdòtains et l'ancien français » ont eu le privi– lège d'etre prises en <.:onsidération par plusieurs spécialistes dans la matière, lesquels m'ont encouragé à poursuivre ce genre de travail. Jean Sablou, par exemple, m'a écrit textuellement: «Il y aurait grand intéret à ce que soient poursuivies en Val d'Aoste et en Savoie des études analogues..... Elles feraient avancer la science dans un do– maine, où de nombreux progrès sont encore à réaliser ». (voyez la !et– tre publiée dans «Le Flambeau » de l'été 1951, page 84). En livrant au public les quelques notes, qu'on va lire, je n'ai d'autres désirs que celui de signaler aux savants la merveilleuse ri– chesse glottologique des patois de chez nous et celui de fournir une nouvelle preuve (ainsi que je l'ai déjà souligné ailleurs) de la vérité suivante: la langue française n'est pas en Vallée d'Aoste une importa– tion, mais elle est issue directement de notre sol. Ces notes ne sont que la suite de celles, que j'ai publiées dans l'artide mentionné ci-dessus. Elles sont basées sur l'analyse d'un certain nombre de textes an– ciens, notamment des poèmes que j'ai cités dans « Le Flambeau » n. 3 de 1950, au chapitre « Sources et abréviations » et d'une série de char– tes valdòtaines (Voyez mon travail: « Mélanges de documents his– toriques et hagiographiques valdòtains » pag. 57 et suivantes). De plus, j'ai puisé des renseignements extremement précieux dans les oeuvres suivantes : -39-

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