21 Le Flambeau - 06

rages pour ie bétail; et avec cela, lait beurre, fromage, fantine, viari– de,. etc. Mgr. Due, dans une belle lettre pastorale, ·en fait les éloges. Ce est par l'agriculteur, dit S. g. le plus noble de tous les arts, que les fa– milles se mantiennent vivaces et robustes camme les mélèzes sécu– laires, qui se dressent sur les flancs de nos montagnes. C'est l'agricul– teur qui doit régénérer la Vallée d'Aoste, et devenir pour .elle une source de richesse et de biEm-etre » . Aussi c'est triste d'une tristesse désolante ,quand on voit des terres vagues, abandonnées au dépéris– sement, qui étaient autrefois recouvertes de riches moissons. On s'attendrit à ce spectacle; « sunt lacrymae rerum » disait Virgile, et « mentam tanguent » (Enéi:de 1.462) refrain de tous les siècles. Et Lamartine ajoutait: Objets inanimés, avez-vous donc une ame, Qui s'attache à notre ame, et la force d'aimer? ça va bien, quand on aime ce que Dieu nous a donné, et on l'emploie pour le servir. Aussi l'Église y revient souvent à cette importante recommanda– ticn, il faut favoriser l'agriculteur. En mai 1924, lors du pélerinage du Boerenbong ·Belga à Rome, le S. Père leur adressa une allocution affectueuse, où il félicita les membres de cette association et leur activité agricole, magnifique fau– le de 112.400 membres dignes repprésentants d'un ·peuple qui nous montre sa grande valeur pour son amour de la terre. « La terre, la mère;'· I'agriculteur, la grande industrie, la magnifi– que industrie, la réuniort de toutes les industries. C'est ce que vous dit, n'est-ce pas? chaque jour votre expérience. Toutes les autres in– dustries sont nobles, nécessaires, sans doute à la vie; mais, toutes ces · ind~stries," que peuvent elles faire, sinon ·transformer la matière, en en réduisant la masse? Ce n'est que votre industrie, se n'est que l'agri– culteur, qui multiplie la masse, en la travaillant » . ·- ' 56---

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