21 Le Flambeau - 06

En patois valdotain ce mot connait dt:ux variantes pho– niques: beusson et bésson, la première danf' la haute vallée, la deuxième dans la basse vallée. Nous écrivons normalement besson, de sorte que, n'étant pas strictement fixée la correspondance entre la phonie et la graphie de notre dialecte, le lecteur pourra à son aise moduler la première voyelle d'après son hahitude. 28 - BESTION, nom masc. du XVIe siècle = perite bete. En patois valdotain betchion = meme sens. 29 - BESTORNER, verbe des XIIe et XIIIe siècles = i"etour– ner, tourner à l'envers. A BESTOR (ancien) = alternativement, en revanche, en payement, en retour. En patois valdotain a bétor ou a betor (formes contractées de bestor) ont ]a meme signification. En voilà deux exem– ples: le béque pouegnente repondon à be·tor i sublo di s-arpian ( Cerlogne, La bataille de vatse); A bé-tor se fan de caresse... ( Cerlogne, La Pastorala di Rei) A remarquer la différente graphie employée par cet auteur · Nous rappellerons, en passant, que de hestorner dérive aussi le nom d'un esprit de la hiérarchic infernale, Béthor qui, d'après certains grimoires, serait chargé de transpor– ter continuellement des objets d'un endroit à un autre. D'autres grimoires, par contre, placeut Béthor dans la hiérarchie des esprits célestes aux ordres d'Adonay. 30 - BETER, verbe des XIIe et XIIIe siècles gnifications se fìger, mettre, etc. cntre autres si- ETYM. : obscure; peut-etre d'une ancienne racine bait, beit ou balt avec le sens de mettre (supposition personnel– le); balteo = je mets (latin); baita = mot alpi n pour ba- -102-

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