21 Le Flambeau - 06

terriblernent, mais ma colère est passagère et si tu veùx rne voir sourire dans rna sublirne beauté, lève-toi à l'aube et attends que mon dieu le soleil apparaisse, caressant de ses rayons bien– faisants toute la vallée. Adtnire ce ciel sans nuages d'une lu– minosité incomparable. Ami, qui que tu sois, d' où que tu viennes. je suis ton amie, moi la montagne, de Savoie, du V al d'Aoste ou d' ailleurs. Mon pays, c'est le tien, c'est le notre, car mon grand maitre e.r;t dame Nature et je n'ai pas de confins. Viens donc ici bercer ton ame, sur mes pentes neigeuses, caresser rnes rude. ., rochers , cue.illir ces édelweiss, étoiles des Alpes, ces fleurs veloutées que tu pla– ceras dans ton album de souvenirs; donnes-en à tes amis, cmn– me gage de mon amitié et d'invitation. mais avant de repartir vers tes cités lointaines , attends le crépuscule, la terre ayant termin~ son cvcle. Re-garde cette .fois le soleil disparaitre rlou– cement sur mes .flanr.s, rertarde encore ces teintes rosées qui cette fois s'en vont, pour laisser descendre le li lanteau. de la nuit, avec sa v oate varsemée d' étoiles. v ois la demi-lune, ou pleine lune, qui éclaire mes aln.ciers: va-t-en rloucement, com.me u~e fée. et em porte avec toi la paix. la nttiP.te solitnde et dans tq, vie les souvenirs rP.veilleront en toi la douce et irrésistible tw1.tation qu' offre la Montal!ne. Guv LALE-DEMOZ. ~ 24-

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=