21 Le Flambeau - 06

droit à la minière de Fénis. Tancredi Tibaldi a écrit: « Si scor· gono ancora nella testata della valle d'Ayas indizi di una strada che partendo dal casale di Siéré, si svolgeva intorno alla mon– tagna Vosé e Ventina e smarrivasi alle Cimes Blanches )) 12 • Il existait aussi des traces d'un chemin salasse qui de l'ancieu chef-lieu de Cogne (Le Crest) franchissait les cols des Eaux Rousses et du Rancio et ~e prolongeait, à travers le col Fenetre et Champorcher, vers le val Soana. La tradition nous rapporte encore que nos and~tres devaient communiquer avec ]es Centrons de la Tarentaise à travers les cols de Golette et de Calabre. LA PRECIEUSE DECOUVERTE DU CHANOINE VESCOZ Les lignes précédentes résument assez fidèlement, ce· nous semble, l'état des connaissances humaines, vers la moitié du XIXe siècle, au sujet de l'organisation routière du peuple sa– lasse: Là où il y avait des hommes qui commerçaient taut soit peu et défrichaient les premiers lopins de terre; il a diì exister des pistes praticables aux montures; l'art du pavage et de la construction des murs de soutient était sans doute connu hien avant l'arrivée des Ronìains. Voilà ce qui, en 1870. à la mort de Félix Orsières, auteur d'une curieuse étude sur les Salasses" , pouvait passer pour acquis. On n'avait donc rien tr<)uvé jusque là de vraiment conclusi{, en définitive, qu'on ne pilt relt"ver du simple raisonnement déductif et de conjectures plus ou moins précises, en se basant sur de rares indices, sur la tradition po– pulaire et sur des eonnaissances d' ordrc général et valahles pour tous les pays. Mais voilà qu'en 1882 une découverte archéologique met en alerte les historiens valdotains et piémontais. Depuis plusicurs années, l'abbé Pierre-Louis Vescoz avait fondé à Cogne, avec (12) T. TIBALDI, Storia della Valle d'Aosta, Torin:> 1900, vol. l pag. 10!1 (13) J.M.F. 0RSIERES, Historique du Pays d 'Aoste, Aoste 1920 tvoir Ière époque). -66--

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=