21 Le Flambeau - 06
CIV/LISA TION ALPESTRE (Suite) la patrie dq nos jours chez les pauples alpestres Le nationalisme est une maladie pernicieusc, contre la– quelle peu de peuples ont su se sau.vegarder. C'est un grand mérite et un grand honneur pour les peu– ples alpestres d'avoir été et d'etre à peu près les seuls à résister victorieusement contre les attaques de l ' universelle contagion. Ils ont, en effet, conservé intacte la j uste conception de la patrie, tout en adaptant l'organisation de leur vie. sociale et politique aux exigences di verses que les temps et l es événements ont re9uises et continuent à requérir de la part de tonte conl– munauté. Cette adaptation a été réali sée gdìce à la distinction et à la conciliation entre « petite patrie >> et (( grande patrie )), dans un esprit de fédéralisme tantot explicite, ta11tòt implicite, mais toujours réel et substanciel. Nous verrons par la suite comment cette distinction et cette conciliati011 se · sont avérées et conti– nuent en pratique à s' avérer. C'est qu'au départ, la fidélité des montagnards aux prin– cipes du véritable patriotisme est sans Jìssurt>. Ecoutons ce qu'à dit un homme d'Etat: Philippe Etter. - ·88-
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