22 Le Flambeau - 12
simpliste, on croit en l'efficacité du simple arrosage à pluie); le choix d'un système rationnel de paturage et de chargement en bétail; l'alimen– tation du bétail en alpage et les soins hygiénico-sanitaires, les vieilles mais irremplaçables méthodes de nettoyage de la prairie ( arrachage des broussailles, épierrement, lutte contre les plantes infestantes, améliora– tion qualitative de la flore), l'exécution de petits ouvrages d'assainisse– ment ou d'aménagement du soL Evidemment il s'agit là d'interventions beaucoup moins voyantes que la construction de batiments mais qui, bien coordonnées, permettent d'augmenter surement la production fourragère et par conséquent le re– venu brut. - Dans la construction des batiments d'alpage il serait souhaita– ble de poursuivre et d'intensifier ce qui, très louablement a eté entrepris pour l'amélioration de l'habitation du personnel. Ceci entendu dans le sens le plus large et comprenant l'amélioration générale des conditions de vie et du traitement qui leur est réservé. - Dans l'exécution des ouvrages d'amélioration foncière on n'étudie pas toujours suffisamment toutes Ies possibilités d'emploi des moyens techniques aujourd'hui à notre disposition. On n'étudie pas toujours a– vec une suffisante attention et on n 'exploite pas ou on exploite mal les possibilités pouvant représenter la base pour l'ultérieure installation d'é– quipement ou d'outillage (spécialement zootechnique qui facilitent le travail tout en consentant une réduction du prix de revient. · A titre d 'exemple on peut dire que les majeures imperfections et les plus graves défauts se rencontrent dans le cubage des refuges pour le bétail, dans leur aération et leur illumination, dans la construction de canaux d'écoulement, dans la juste réparation des dimensions et des volumes de l'étable. Il est évident qu'en l'absence .de ces conditions fondamentales il devient difficile d'introduire des améliorations capables de réduire les couts de production et de consentir une continuation de la gestion. Il est évident que sans ces améliorations, la possibilité de continuer l'exploitation des alpages de façon rentable, devient de plus en plus dou– teuse. Ainsi il convient de dire tout de suite que l'introduction de la traite mécanique en alpage est subordonnée à l'existence d'un minimum de conditions de milieu, sans lesquelles l'expérience se résout en une faillite totale. Il est à exclure formellement la possibilité de traire mécaniquement dans les vieilles et traditionnelles étables que nous connaissons tous. Voilà pourquoi se ·pose le problème de construire des locaux séparés adaptés à cet usage ou d'effectuer l'opération dans des box couverts et carrelés. De toute façon il conviendra tenir compte de cette exigence alors que dans l'avenir on procèdera à la construction de nouvelles étables si, comme il est souhaitable, on décide de traire dans l'étable meme. Sur ce point, particulièrement important, nous nous permettons de solliciter 8-
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