22 Le Flambeau - 12
que la divine Providence, dont il respectent les impénétrables secrets, peut par des moyens purement naturels, sans intervertir les lois de la nature et y faire aucune violence, arriver à son but de justice par des catastrophes qui deviennent le but des études du savant en méme temps que le chrétien réfléchit et adore en s'inclinant. Le soleil nous accablait, la soif nous persécutait. Nous conti– nuons pourtant notre route sur l'aréte; nous arrivons à une première flaque d'eau qui ne mé rite pas le nom de lac; l'eau y est trop chaude pour apaiser notre soif. Nous remontons encore dirigés par un petit filet d'eau et nous voilà au pied d'un rocher d'où jaillit la source la plus frai– che et la plus limpide. C'est bien le cas de nous asseoir et de donner l'as– saut à nos provisions. La lenteur de notre mar.::he paraissait pourtant au– torisée à nous interdire formellement toute halte. Nos provisions valent la peine d'étre mentionnées. A mon départ favais rempli de noix les longues poches de ma soutane et j'avais associé dans mon pe– tit sac de voyage la belle carte du Club Alpin Anglais, souvenir de (Photo A. Borrione) Croix de pierre, à Courmayeur. -127
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