22 Le Flambeau - 12

M. Hébert Vevey, propriétai re valdotain d'alpage entretient l:auditoire sur les « Joies et misères d'un conducteur d'alpage ». de l'eau potable ou de l'eau desti– née au nettoyage des étables et au purinage. Problème de qualité et de quantité donc. La qualité pour– ra. etre garantie par la captation d'une source à deux ou trois mè– tres de profondeur-et la quantité assurée par un débit suffisant; en– viron un litre à la seconde soit 85 mètres cubes pour un alpage de 80 à 100 tetes, dans lequel on pratique le purinage avec du li– sier délayé par dix fois son vo– lume d'eau et au moyen d'une ins– tallation de fertirrigation. En meme temps que l'établis– sement des chemins, la construc– tion des batiments, la recherche et la canalisation de l'eau néces- saire à l'exploitation, se pose le problème de la délimitation du paturage, de sa rationnelle exploi– tation, de son entretien et de son amélioration ; argtiments qui se– ront traités de façon détaillée par M. Pacollat et sur lesquel:;; M. Besse passe rapidement, insistant toutefois sur les avantages que présente un purinage rationnel par arrosage sous pression, per– mettant une répartition judicieu– se du lisier sur les surfaces les . mieux en mesure d'en profìter et sans l'inconvénient d'une distri– bution, ici excessive, plus loin dé– fìcitaire, camme il arrive souvent avec la méthode traditionnelle d'épandage par gravité au-dessous des étables et au moyen de petites -143

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