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saignées pratiquées dans le pàtu– rage. Les autorités cantonales du Va– lais, nous dit M. Besse, ne sub– ventionnent plus la construction de fromageries sur l'alpage, mais uniquement les fromageries de vil– lage, construites et équipées ra– tionnellement et en mesure de travailler le lait d'une ou de plu– sieurs montagnes, selon les tech– niques laitières les plus avancées et dans les meilleures conditions économiques possibles. Il reste à résoudre ici le problème du trans– port du lait de l'alpage à la fro– magerie et, dans les cas où le transport par route est impossi– ble ou excessivement onéreux, on a recours à l'établissement de lac– toducs; c'est-à-dire de canalisa- tions aptes à transporter le lait du Iieu de production à l'établis– sement de transformation. Dans le Valais il y a actuellement en fonction 100 kilomètres de lacto– ducs , constitués par des tubes en polyétylène d'un diamètre de 16 millimètres, enterrés à 50 centi– mètres de profondeur et dans les– quels le lait parcourt jusqu'à u– ne distance de 8 à 9 kilomètres pour arriver à la fromagerie. Ces canalisations doivent évi– demment etre tenues dans un é– tat de propreté parfaite, mais u– ne fois cette condition remplie, le lait transporté ne subit aucune modifìcation, ni dans l'aspect ni dans la qualité et produit des fromages en tout semblables par l'aspect, la consistance, la saveur M. le chanoine Vaudan, de I'Ecole d'Agriculture d'Aoste, a dirigé le débat . -144-