22 Le Flambeau - 12

Le coin de la discussion . à ceux de la meilleure production d 'alpage. Dans les alpages modernes du Valais, la traite se fait, évidem– ment, au moyen de trayeuses mé– caniques et l'on estime qu'un ber– ger avec un ou deux pots trayeurs, arrive facilement à traire 30 va– ches. Il est à considérer, toutefois, que l'installation d'un équipement de traite mécanique n'est jugé é– conomiquement convenable et ne peut etre subventionné par les autorités cantonales que s'il per– met la diminution des 2/3 du personnel employé. Par exemple, dans un alpage de 90 à 100 tetes de bétail, la réduction de 9 à 3 ou 4 personnes seulement. Dans le cas de construction d 'une salle de traite séparée, la subvention n 'est accordée que si cette solu– tion permet de diminuer encore d'une autre unité le personnel né– cessaire. Après M. Besse c'est au docteur Lamastra, vétérinaire de la ville d'Aoste, que le chanoine Vaudan concède la parole pour le déve– loppement du thème < Maladies et accidents du bétail à l'alpage ». Il y a relativement peu de ma– ladies à l'alpage, depuis la dispari– tion de la plus redoutable d'entre elles, la fièvre aphteuse, presque totalement éliminée par la vacci– nation préventive obligatoire. Il arrive cependant que le con– ducteur d'alpage puisse avoir à intervenir pour soigner un animai malade et parmi les cas les plus fréquents, on peut citer: -145-

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