22 Le Flambeau - 12
Les auteurs, les livres, les disques et les arts PETITE ANTHOLOGIE VALDOTAJ· NE, textes présentés par A. Chenal, Carla Artaz, ]oseph– César Perrin (Aoste 1964, lmprimerie Due Edit.). « A plusieurs reprises, les vieux amis de Jacqueme avaient projeté de recueillir dans un seui volume tous ses écrits: contes, correspon· dances, poésies. Il est à craindre que ce projet restera longtemps encore à l'ordre des faudrait. Pour l'honneur des lettres valdohines, c'est dommage ». Ce désir, manifesté par Pierre Gorret dans l'article « Le Messager Valdòtain » paru dans le trentu– nième bulletin de la Société Aca– démique du Duché d'Aoste a pu etre en partie réalisé dans le cadre des activités éditoriales du Comité des Traditions Valdòtaines et grà– ce à la contrlbution financière de l'Administration régionale. Si pour la correspondance et les poésies d'Antoine Maquignaz il fau– dra encore attendre, ses inoublia– bles récits ont été tout d'abord pu– bliés par la revue « Le Flambeau », puis réunis dans la brochure dont il est question ici. Nous les avons · fait précéder des plus belles pages littérl'lires de Joseuh-Marie Henry et de quelques extraits d'un poème humoristique inédit de Léon-Clé– ment Gérard, « Le nez de Farinet ». L'agréable lecture de ce premier volume de « Petite anthologie val– dòtaine » devrait, nous l'espérons, satisfaire les gouts du public. Nous remercions Mlle Carla Artaz et M. Joseph-César Perrin de n::>us avoir aidé à en présenter les auteur.3. Notre production littéraire régio. naie est plutòt abondante, mais el– le ne brille pas toujours par sa qua– lité. Il faut beaucoup trier pour combler les exigences d'un critique impartial. Puissent, ces pages,. écrites avec un talent qui est guand meme re– marquable, donner aux publicistes valdòtains de notre temps l'amour pour la recherche d'un style qui soit au moins correct. En vingt ans d'ostracisme, la source de nos écrivains de langue française a presque tari, mais la relève s'annònce assez encouragean– te. Ecrire, c'est un peu vivre. Bien écrire, c'est surtout, pour nous Valdòtains, continuer à vivre et à exprimer tout le génie de notre particularisme et le miracle de no· tre cohésion. Nous devons à nous-memes et à nos enfants d'accomplir un effort culture! constant pour nous repla– cer dans l'ornière d'une tradition linguistique qui représente notre orgueil régional et notre fidélité la plus émouvante. (A. Ch.) IL TIRO AL SEGNO IN AOSTA DAL XII AL XIX SECOLO, par An– gelo Angelucci (Aoste 1964, Impr.imerie Itla Edit.). La huitième brochure de la Bi· bliothèque valdotaine publiée par l'Administration régionale porte ce -157-
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