22 Le Flambeau - 12
zione alpini di Aosta, diretto da Guido Sportelli. E' un ottimo e– sordio per un coro che ·non conta più di sei anni di vita e che ha già raggiunto nelle sue ventitrè voci una fusione assai notevole e una gamma abbastanza vasta di inter– pretazione . a. bl. (Tiré de « Stampa Sera» du 9 septembre 1964) PEINTUUE VAI.DOTAINE: Jtalo Mus et ses disciples. Située aux confìns d'un pays, prisonnière des Alpes, sans voies de communication importantes, la Vallée d'Aoste est demeurée jusqu'à ce jour à l'écart des grands courants artistiques nationaux et européens. Elle n'a pas de tradi– tion picturale. Au XIXe siècle, !es peintres val– dòtains Gal et Gorret, très confor– mistes, ne s'aventuraient guère au– delà d'une copie fidèle du sujet. Il faut arriver jusqu'aux premiè– res années de ce siècle pour trou– ver un ;ortiste vraiment engagé dans la vaie de l'indépendance: I – tala Mus, de Saint-Vincent. Très doué, doté d'un tempéra– ment puissant et personnel. Mus a su découvrir cl~ interpréter toute la grandeur qui s'attache au monde particulier des Alpes. La sauvage beauté des sommets, leur gigantisme ont été tramposés poétiquement dans de solides con– structions picturales où se révè– lent la sùreté du dessin, l'équilibre des masses et la densité du coloris. Itala Mus, peintre nalf et pur camme le sont les «pàtres-artistes» valdòtains, a été fortement in– fluencé par !es expressionistes al– lemands et autrichiens. Durant toute sa carrière, il a conservé « sa manière ». San oeuvre a été recon– nue en Italie et récompensée par de nombreux prix nationaux. Il vit et travaille actuellement a Saint– Vincent. Depuis la demière guerre, quel– ques jeunes peintres se sont grou– pés autour de lui. Ils ont pu bé– néficier de san enseign~ment et on !es trouve aujourd'hui, ayant em– prunté des voies fort différentes. Parmi eux, Canavese et Bulgarall\ occupent !es positions d'avant-gar– de de l'art contemporain. Elsa Mar~inetti et Balan parcou– r ent un chemin tout différent; leur reuvre figurative et visionnai– re est séduite par le c6té fantasti– que des choses . Enfin, Francesco Nex, professeur d'art appliqué à Turin, se distingue par ses délicates cf::ramiques et ses soies pleinss de fraicheur, inspirées des traditionnelles madones ita– iiennes du XIIIe siècles. Les toiles provenant du concours de peinture de Valnontey appar– tiennent toutes à des artistes de Turin. Parmi ceux qui se sont déjà signalés à l'attention, on peut citer Garino et Ravotti. La Vallée d'Aosta ne possède mal– heureusement aucun ·groupement d'amateurs d'art et sa vie artisti– que se confine à quelques expo3i– tions au Casino de Saint-Vincent. Il ne fait aucun doute que l'ou– verture des tunnels du Grand-Saint -Bernard et du Mont-Blanc, en sor– tant la vallée de san isolement, fa– vorisera san òéveloppement dans tous !es domaines. Les échanges culturels, le contact direct entre artistes de régions vmsmes ne pouront qu'etre salutaires à l'éclo– sion et à l'épanouissement de ta– lents qui n'attendent que le mo– ment de s'affirmer et de rayonner par-delà les frontières. Armand Bochatay (Tiré de « La Région Autonome » du 23 octobre 1964). 159-
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=