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c) Une participation financière plus active et consciente des proprié– taires, moyennant leur engagement à ne pas détourner le revenu de l'al– page pour l'employer en activités non agricoles ( comme il advient sou– vent) . Evidemment un comportement semblable est contraire aux saines lois économiques qui prévoient, au moins, le réinvestissement des cotes d'amortissement et de manutention. Seulement après que ces conditions sont réalisées, le recours aux fonds publics pcut etre admissible et jus– tifié. d) Il est pour le mc;>ins étrange de constater que techniciens, constructeurs, agriculteurs, tout le monde en somme, se trouve d'accord pour affirmer la nécessité d'oeuvres techniquement rationnelles (et cette réunion tend à le confirmer) alors que, individuellement et intimement on se démontre souvent intolérant et sans aucune compréhension quand les memes choses sont imposées par l'Administration Régionale à l'occa– sion de l'examen des projets présentés ou, pire encore, quand la conces– sion de la contribution est justement subordonnée à leur observance. Il faut 'que tous se persuadent que l'imposition de certaines prescrip– tions techniques se rend nécessaire dans l'intéret meme des agriculteurs qui, par leur pleine collaboration, leur confiance dans les organes techni– ques et avec l'apport précieux, conscient et irremplaçable des élaborateurs de projets, peuvent contribuer de façon déterminante au progrès dans l'exploitation des alpages et des mayens. Il faut enfìn que tous ensemble nous combattions la tendance délé– tère que nous avons tous un peu de transférer allègrement sur les épaules des Pouvoirs Publics certaines de nos incapacités et de nos insuffisances. On ne répètera jamais assez que l'initiative dans ce secteur revient exclu– sivement aux opératéurs; qu'il est hors de la réalité vouloir attendre des autorités des solutions miraculeuses et que chacun de nous peut, par sa plei– ne collaboration, par le sens de ses propres responsabilités et l'acceptation de sa part de risques, faire beaucoup pour rendre efficace l'intervention des Pouvoirs Publics. LUIGI REGGIO. -16-