22 Le Flambeau - 12

Voici un autre son de · cloche dans les « Vies des saints » par les Bénédictins de Paris - · 1950 - en la note du 7 septembre, p. 153: << Une fabuleuse translation de la tete de saint Jean-Baptiste, attri– buée à saint Grat par un anonyme du bas Moyen-age, a été éditée dans les "Acta Sanctoruin", - 24 juin, - IV, 761-62, et complétée par Due, d'après un manuscrit d'lvrée du X/Ve siècle, dans les Anal. Boll., T. XLI, - 1923, - 327-28 » 2 • Cette " fabuleuse >> translation est contée, dans ses menus dé– tails, par vingt fresques · se déroulant comme une procession, en la vofrte d'une chapelle dédiée à notre éveque du Val d'Aoste à Vulmix, en la paroisse de Bourg-Saint-Maurice (Savoie). Des spécialistes ont cru pouvoir les dater du XVe siècle; aussi viennent-elles d'etre clas– sées par les Beaux-Arts 3 • Nous sommes heureux de présenter à nos lecteurs ce chef-d'oeu– vre de peintures, en l'accompagnant du texte explicatif. l) A un moine, pélerin à Jérusalem, le Seigneur révèle le puits où avait été jetée la tete de saint J .-B., et lui fait savoir que l'honneur de relever cette relique était réservé à Grat, éveque d'Aoste. 2) Nou~ ne f. avons de quel Due il s'agit. Mgr Due, évèque d'Aoste, mou– mt en 1922. Si c'est lui qui est incriminé •m cette note, nous ignorons de quel ouvrage ,a IPU ètre tirée cette assertion. Plus loin nous ver.rons que ce Due nP. soutient nullement la thès2 de la «fabuleuse» translation. 3) Le 5 septembre 1964, au Congrès de~ Sociétés savantes de Savo"ie, tenu à Moutiers, M. Garclet prés2nta ces fresques ; puis M.lle Aug. Lange, ar– chiviste de Turin, apporta les preuves convaincantes qu'elles étaient dues - 19 --

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