22 Le Flambeau - 12

« ...Et le 19 novembre 1958 MM. les experts procédèrent à la con– frontation... en présence de Mgr Fern. du Roselle, vicaire genéral, dé– légué de l'éveque, et de M. le chan. André Duhamel, archipretre >>. L'étude, qui devait durer plusieurs mois, aboutissait à des con– clusions que nous passons sous silence, puisque nous les retrouve– rons identiques, et meme plus catégoriques, à la suite d'un second examen. En effet, le N. 7 de « Les voix de la cathédrale >> (mars 1964) nous apprenait que «Le 2 avril 1959, M. le Professeur H. V. Vallois, direc– teur du Musée de l'Homme, daig11ait recevoir MM. les Docteurs Per– -du et Rudelle, venus avec M. l'archipretre de la cathédrale d'Amiens, soumettre à son examen le «Chef de st Jean-!Japtiste d'Amiens>> et le maxillaire inférieur dit « de Verdun >>. • Voici donc les conclusions finales, les deux premières corrobo– rant celles qui avaient été tirées à Amiens meme précédemment: « l) La comparaison de la pièce dite "de V erdun" avec la reli– que d'Amiens accuse une "discordance anatomique" teZZe qu'il n'y a aucun doute qu'elles n.e proviennent pas d'un meme sujet. 2) Du point de vue chronologique la pièce dite "de Verdun" est beaucoup moins ancienne que la relique d'Amiens. Par son aspect et par son poids, elle rappelle "les os du Moyen-Age". 3) Le massif facial dit "Chef de st Jean-Baptiste d'Amiens" est une pièce très ancienne - d'une antiquité supérieure à celle des os– sements de notre Moyen-Age. D'un autre c6té, elle paral.t moins an– cienne que les ossements humains du Mesolithique "ce qui permet de l'estimer agée de plus de 1.000 ans et de moins de 2.500 >> •• .'7. Mgr Duhamel finit, en portant le jugement personnel, et nor– mal, que voici: « Aucun des faits précis et indiscutables mis en lu– mières par les travaux des savants d'Amiens et de Paris... ne saurait permettre à quiconque de nier l'authenticité de la · relique d'Amiens>>. Ainsi donc pour la relique d'Aoste le problème reste entier, sur le pian scientifique. Une confrontation similaire à celle qui vient 17) Afin d'etre- coiil!Plet, nous ajouton;; les deux dernières conclusions, se– condai-res pour notre rlébnt: 4°) «L '6.ge inclividuet ne peut etre précisé, vu t'ab– scnce des dents, mais te fait que tes atvéotes sont comptètement dévetoppés e! que certains présentent ~ur lieurs bo·rds une tégere usure donne à penser qn'it s'agit d'un adulte (entre 25 et 40 ansi.» 5o) «Les caractères généraux de la tete ne peuvent, vu t'état incomptet c!e la pièce, etre supposés qu'avec beaucoup de réserve. Sa morphotogie est europoide (dane non négro'ide ni mongolotcte). - Les faibles dtmensinns de la pièce de la .cathédraDe d'Amiens et le déveUopement des arcades sus-orbitai– re.s donnent l'impression que cette pièce correspondrait au type racial dit «méd.iterranéen (type de Bédouins actue!s)». -40-

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