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d'etre réalisée entre ces deux pièces aurait, bien siì.r, « des répercus– sions historiques et pieuses du plus haut intéret », pour reprendre la réflexion de Mgr Duhamel, à propos de la confrontation que nous venons d'exposer et que nous avons apprise avec une vraie joie. Qui tentera cette expérience, et dans les deux sens: avec la Face d'Amiens et avec celle de Rome, puisque les deux sont en jeu ? Le mot personnel de M. le curé d'Amiens à l'auteur de ces lignes ajoutait qu'à la date des événements précités - coi:ncidence curieuse encore ! - le ministre des Beaux-Arts du gouvemement italien en– treprenait la restauration du reliquaire de Saint-Sylvestre, « qui con– tient toujours sa relique » 18 • Cette demière affirmation voudrait dire que depuis Mgr Due, et les paroles de Mgr Pifferi (p. 11) cette tete vénérable ne serait plus en la chapelle privée du pape, mais aurait été rendue à sa première destination, l'église que nous savons ? Qui pourrait nous éclairer sur ce point ? Croyance appuyée par une ra1son locale Ce menton vénéré à Aoste, comme partie intégrante d'une tete, réclamée à Rome pour etre de saint Jean-Baptiste... La deuxième invention de ce chef, clatée de 450 ou 454, époque où un éveque du nom de Grat, et proclamé saint par voix populaire, dirige le diocèse. Confusion, dans ce dernier cas, entre deux éveques homonymes, alors qu'ils se situent à trois siècles d'intervalle. Découverte d'une tete d'un saint, décapité à Rome, au début du IXe siècle... Un autre chef d'un saint Jean, qui parait en France, Saint- 18) En entreprenant ce travail, le ministre italien se mit en relation avec A'lliens, et il po'rta la conclus~on c'le ces étude~ à la connaissance d•:s lecteurs des bulletins officiels. -41-