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mant que les raisons portées par M. Sales étaient convaincantes. Débat brillant, où la Vallée d 'Aoste a eu trois paladins de Savoie, dont deux savoyards de naissance et p.n d'origine. Au commencement de ce débat, M. Sales avait eu soin de déclarer son incompétence scientifique proprement dite, la portée de sa communi– cation se bornant à l'histoire, à la critique et à la connaissance pratique des langues et des parlers étant en cause. Avignon, Palais des Papes (grande salle des audiences, samedi 12 septembre 1964, 20h.30: banquet aux chandelles). C'est la séance de cloture du Congrès, au terme final de laquelle portent leur salut les chefs des principales délégations étrangère~;. Toutes les autorités officielles du département et de la ville y assistent. Pour l'ltalie c'est M. Angelo Monteverdi qui à parlé. Mais M. le président général et le secrétaire gé– néral du Congrès ont préparé une surprise à M. di Sales, car, séance te– nante, ils l'ont invité à porter son salut au nom de tous les franco-proven– çaux présents ( Lyonnais, Dauphiné, Savoie, Suisse Romande, Vallée d'Ao– ste). Cette attention, à vrai dire un peu téméraire, a permis à M. Sales d'improvviser un éloge ultérieur en l'honneur de l'Abbé Jean-Baptiste Cerlogne, de manière que son salut peut etre considéré comme une deuxième communication faite au Congrès qui s'est terminée par la récita– tion du triptique de sonnets, dont le texte est reproduit à la page suivante. La vie et l'oeuvre de Cerlogne on été clone présentée, non seulement dans une session particulière, mais aussi à la totalité de l'illustre assemblée par– ticipant au Cong1·ès. Le premier qui en a félicité M. Sales, c'est M. Ange– lo Monteverdi lui-meme. Il faut souligner que: · a) tant les actes du Congrès que les discours du banquet final seront publiés dans une édition spéciale dont le Secrétaire général a pris soin; h) les communications présentées ont été quarante-cinq, comme on le lit plus haut: dont quinze on été consacrées à l'ancien provençal, vingt au provençal moderne et dix au franco-provençal. Le nombre de ces der– nières communications a été jugé un véritable succès, étant donné qu'il s'agit d'un d'ébut. La texte du Secrétaire Général, relativement à cette branche d'études, porte textuellement: << Pour etre un coup d'essai, c'est un coup de maitre ». C'est pourquoi on accorde à juste titre aux villes principales de la zone linguistique franco-provençales (Lyon, Grenoble, Chambéry, Lausane, Aoste, etc.) de poser leur candidature en tant que sièges des Congrès internationaux à venir, de Langue et de Littérature d'OC et d'études franco-provençales. Turin, ce 15 octobre 1964. * * * - .73--
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