23 Le Flambeau - 09
En reprenant le chemin pierreux et poussiéreux, nous pensions au vieillard solitaire de Nissod qui croit encore à sa terre, à son "bien " perché dans ce haut-lieu et que personne ne travail/erait encore s'il n'était plus là. Il est très iìgé, désormais, mais il conti– nuera à monter à son vii/age, pendant qu'il a la force de par– courir cette cote raide et ensoleillée. Mais une fois qu'on est là-haut, on y est comme dans un paradis d'alr pur, de soleil toute la journée et de souvenir de jeunesse; et le vieillard de Nissod veut jouir le plus longtemps possible, jusqu'à la fin, de ces bel/es choses, car toute son existence en a été pétrie et en est devenue, on peut le dire, sa seconde nature. R. WILLIEN R. Willien
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