23 Le Flambeau - 09

C'est dans l'atelier du Prof. Octave Barbano que M. Balbis apprend les rudiments d'une peinture traditionnelle, qui fait ressort sur l'image objective pour reporter un paysage, pour mesurer I'étau de l'espa&e de la couleur sur la matière. Ainsi nous admirons des tableaux qui, par la couleur employée, manifestent la connexion du sujet à une des quatre saisons; le rapport ambiance– couleur est donc géré non seulement pour décrire mais plutot pour exprimer le milieu naturel dans son langage, révélé et renfermé dans la couleur. Balbis sent la couleur, il ne se fait distraire que par la couleur à la foi détendue et distribuée comme s'il s'agissait d'un manteau changeant qui protège le sujet contre le froid maniéré, ou bien encore contre la rech.erche d'effets plus ou moins déchargés. M. Balbis est-il naufragé · dans la couleur ? Disons plutot. que la couleur ne déserte pas, car Balbis la rapporte de son exil, sans exempter tout sauvetage graphique. En effet tout en ayant obtenu une médaille d'or pour un sujet abstrait à I'Exposition lnternationale de Asti (1961). M. Balbis ne s'est jamais départi de sa vocation expressioniste. Lors de l'exposition d'Aoste, riche et typique pour l'ensemble des tableaux platrés sur la civilisation alpestre et sur la vie paysanne, nous avons admiré • Le Maquisard ,. (12 X 18 cm, le Cervin), qui représénte la tutte des montagnards pour la liberté, • La petite Eglise de Mélignon • (30 x4o; Rhemes-Notre-Dame, 1976), • Mairie d'Aoste, neige • (30 x 40, Aoste, 1976), • La chasse • (40 X 50, Entrèves, 1975), • Hersage archa'ique • (40 X 50, Introd, 1975),

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=