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genre d'un Charles d'Entrèves, tels La brouette du père Robert, ibid. 1 (1961); C'étaient trois compagnes, ibid. 3 (1961); Histoire de reve– nants et de pierres branlantes, ibid. 1 (1962). Que dire, enfin, de ses Réflexions sur la manie des syn– thèses, ibid. 2 (1966), où l'esprit de foi qui anime toutes les pages de l'auteur, s'allie ici à des consi– dérations philosophiques et pragma– tiques, accompagnées d'un humour subtil ? Cette activité littéraire lui valut d'etre reçu à l'Académie Saint-Anselme. Nous savons que les écrits pu– bliés par l'abbé Riccarand dans Le Flambeau ne constituent qu'une mince partie de son bagage cultu– re!. Quelques-uns de ses confrères se rappellent avec nostalgie les 122 « soirées littéraires », agrémentées de quelque verre d'un excellent Donnas, dans l'humble cure de Champdepraz, la veille de la fete patronale. En cette occasion le bon abbé donnait libre essor à sa veine d'écrivain, lisant et commentant à ses amis le fruit de ses veillées so– litaires. Il serait vraiment à regretter que les nombreux inédits qui faisaient les délices de ses confrères la veille de la St-François de Sales demeu– rent dispersés, car parmi les pièces et les poèmes de ce donassin qui a honoré par ses écrits son pays natal (Donnas) et sa paroisse d'élection (Champdepraz) il y en a quelques– uns dignes de voir le jour. L. COLLIARD