23 Le Flambeau - 09

T. G. Newmann, dans son livre Le miel nourriture et mé– dicam.ent, écrit -que le miei « est une ·nourriture offerte à l'homme par la nature, toute préparée, extraite goutte à goutte des myriades de fleurs, par un moyen plus délicat que celui qu'emploirait un laboratoire ». Les amides qu'il contient lui donnent cette saveur piquante · qui exite les glandes salivaires à une abondante sécrétion, ce qui favorise singulièrement la digestion. Il est un aliment énergétique (100 g de miei fournissent 410 calories, 1/3 plus que la viande, 3 fois plus que le pois– son, 4 fois plus que le lait. Une cuillerée de miei fournit autant de calories qu'un reuf), et complet pour les enfants et les vieux pour son sucre, ses vitamines (A, B1, B2, B6, C, PP), ses sels minéraux (notamment les phosphates de chaux et de fer), le . cuivre, le manganèse, le silicium, le chlore, le potassium, le pl:)osphore, le soufre, le calcium, l'aluminium, le magnésium. La piante a su tirer du sol tous ces éléments qui, par la suite, sont passés tout naturellement dans le nectar. « Du point de vue nutritif, écrit le professeur H. A. Shue, le fer est très impor– tant. Il est nécessaire à la formation de l'hémoglobine qui pourvoit les tissus d'oxygène. Le cuivre, lui, renforce l'action du fer. Il agit comme un catalyseur en entrainant la reconsti– tution du potentiel hémoglobinique des jndividus anémiés ». Le miei, en outre, élimine les microbes et, cela, à cause de sa richesse en potassium qui empeche leur développement. A l'lnstitut agronomique du Colorado le prof. W. G. Sackett, bactériologiste bien connu, était sceptique quant au pouvoir bactédcide du miei. Il essaya quand-meme: le r~sultat fut stu– péfiant. Le virus de la typhoi:de résista quarante-huit heures, celui de la broncho-pneumonie était détruit le quatrième jour. Il en fut de meme pour ceux de la péritonite et de la pleurésie. 148

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