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160 Langue française et Jeux olympiques « Je déclare ouverts /es Jeux de la vingt et unième 0/ympiade... "; c'est par cette formule, prononcée en français, que la Reine Elizabeth Il d'Angleterre a ouvert /es Jeux o/ympiques de Montréa/, que des centaines de millions de téléspectateurs ont pu suivre en direct. C'est éga/ement, et d'abord en français, que Lord Kil/anin, président du C.I.O., a fu son al/ocution; c'est aussi en français que toutes /es annonces des Jeux furent diffusées par /es annonceurs officiels. Cette utilisation normale de la /angue française a été vou/ue par le Québec et /es Québécois, /ongtemps considérés camme une minorité sans importance au sein du Canada; elle va tout à /'honneur de ce jeune Etat fédéré qui a manifesté ainsi fièrement son parti– cularisme ethnique et linguistique. N'est-ce pas un exemple pour la Vallée d'Aoste où, dans la p/upart des cas, le français, langue histo– rique et officiel/e, est emp/oyé en seconde positfon .dans /es manifestations pub/iques ? Montréa/ a dé– montré aussi la vita/ité de la /angue française, au mo– ment meme où certains voudraient la voir bannir de chez nous, au nom d'un progrès ressemblant plutot à une régression. CTV