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orienter les écrìvains de demain, ainsi que les universitaires et les chercheurs, dans toute recherche qu'ils voudraient entreprendre sur une époque littéraire quelconque et sur n'importe quel sujet ou écrivain du passé. L'ouvrage de M. Colliard a été aussi très soigné dans l'édition par le per– sonnel de l'lmprimerie ·de M. Costa-Ca– viglione et il faut admettre que le texte le méritait, mieux, qu'il l'exigeait: le texte est présenté sur un papier résis– tant et la reliure en << simili-cuir » per– met de lui donner sa juste piace dans les rayons de toute bibliothèque parti– culière. Ce beau volume touffu, que l'auteur a dédié à ses deux fìlles Marie-Rose et Francine, reproduit un éloquent passage du Due de Bauffremont que nous citons intégralement car il s'agit d'un jugement flatteur mais sincère et juste sur notre littérature: <<Or il faut que les Valdòtains le sa- chent: ils ont chez eux toute une litté– rature, très variée, très diverse, très com– plète, par conséquent, qui compte beau– coup d'reuvres remarquables et quel– ques ouvrages de tout premier ordre... << Avec ce qui s'est publié en Val d'Aoste, il y a de quoi former une jolie bibliothèque: plusieurs centaines d'ou– vrages. Eh bien connaitre ces reuvres, les apprécier, les aimer, connaitre ceux qui !es ont écrites, c'est pour les Valdò– tains un devoir, et disons mème une né– cessité. En lisant l'histoire de son Pays on apprend à mieux l'aimer. » M. Colliard a eu tout à fait raison de citer ce passage: nous devrions le méditer et nous engager à mieux con– naitre les ouvrages de nos écrivains du passé: son ouvrage est le texte qui va nous aider à combler nos lacunes en matière de connaissances culturelles de notre pays. L. BARBIERI 165