23 Le Flambeau - 09
brant. Voici la première d'entre elles, dont les premiers témoins remontent au xn· siècle. Bénis, Seigneur, cet anneau que nous-mémes, en invoquant ton saint nom, nous bénissons, pour que celle qui le portera soit établie dans ta paix, demeure dans l'observation de ta volonté, vive toujours de ton amour et accomplisse ainsi une longue suite de jours. Par le Christ notre Seigneur. La seconde formule est encore plus vénérable comme anti– quité, puisqu'elle remonte au moins à l'époque de Charle– magne. On remarquera qu'elle est plus longue et plus dense que la première. En voici le texte: O Dieu, tu es le créateur et le conservateur du genre hu– main, l'auteur de la grace spirituelle et le dispensateur du salut éternel: envoie dane ta bénédiction sur cet anneau que nous– mémes nous bénissons en ton nom très saint, pour que celle qui le portera, armée de la force céleste et entourée de ta pro– tection, reçoive le bienfait de ta bénédiction pour la vie éter– nelle. Par le Christ notre Seigneur. C'est alors l'instant solenne! de la remise de l'anneau par l'époux à sa jeune épouse. Sous les yeux émus de toute l'assis– tance, la jeune femme tend à son mari sa main droite, dont les doigts sont écartés, et, conformément aux Statuts de 1424, le je;une homme passe gravement et successivement l'anneau au pouce en disant: Au nom du Père, puis à l'index: et du Fils, puis au medius, et du Saint-Esprit, et enfin à l'annulaire: Amen, où il le laisse définitivement. Et aussitot, joignant la parole au geste significatif qu'il vient d'accomplir, il ajoute: Par cet anneau je t'épouse, cet argent, je te le donne, je te fais don de ma personne, et tant que nous vivrons tous les deux, je t'honorerai et je te soutiendrai avec le secours de Dieu. Le mariage est maintenant accompli, et le curé, prenant la parole, conclut cette première partie de la liturgie nuptiale par 34
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