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notamment sur les ombilics glaciaires tapissés de moraines génératrices de sol fertile. Néanmoins, lorsque la végétation spontanée est à son stade d'équilibre, le montagnard sec est représenté par la série du pain sylvestre; à ce type de pineraie présente entre Reclus et Versoyen au-dessus de Séez, on peut assimiler celle qJ.Ie traverse la route de La Thuile à Pré-Saint– Didier au-dessus de cette commune. En ubac, par contre, le montagnard humide est dominé par l'Epicéa et le Sapin dans ces deux régions. Toute étude climatique demande une synthèse et l'expres– sion du sigle de répartition saisonnière des précipitations (les initiales HPEA représentent les précipitations saisonnières, leur ordre exprime l'intensité croissante des précipitations) semble illustrative. En Tarentaise, le régime est HEAP, EHAP dans le Beaufortin et sur le versant Nord de la vallée de l'Isère; le Haut Val d'Aoste avec un régime AHEP offre une transition avec les précédents et la moyenne Doire Baltée (APEH à Pré– Saint-Didier). Et au col du Petit-Saint-Bernard, l'été, l'automne, l'hiver, semblent etre tour à tour selon les années, les saisons les plus arrosées; le col apparaitralt clone comme la frontière de trois domaines mésoclimatiques: un type continental d'influence insubrienne (Valais et Val d'Aoste); un type à influence océanique (Mont Blanc et Beau– fortin); un type continental Tarin (Vanoise). Ces massifs montagneux jouent le ròle d'écran aux précipi– tations qu'ils contribuent à répartir, mais ils méritent d'ètre évoqués aussi d'un point de vue géologique. Les traits géomorphologiques doivent rester présents dans une discussion de cet ordre, ne serait-ce que pour déchiffrer les liens existant entre roche, sol, et végétation. Les géologues dis·· tinguent de l'ouest vers l'est la zone externe où le Massif Cris- 52