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est le genévrier sabine dont la limite occidentale d'aire passe à Sainte-Foy et se retrouve sur la rive gauche de la Doire de Verney. Dans le subalpin supérieur, il faut signaler avec la série du Cembro-Mélèze déjà évoquée la présence de pin de mon– tagne, dressé (Pinus uncinata) et bien représenté sur quartzite (Les Arcs), plus rare en Haut Val d'Aoste (une seule station à la deuxième cascade de la Joux au Glacier du Ruitor), ou couché (Pin pumillo). Les peuplements de cette dernière espèce se rencontrent sur roches calcaires ou siliceuses, dans les sites les plus déshérités (vires rocheuses, et éboulis instables), où nous les avons découvert et signalé au cours de l'été 1975. Leur association avec la pelouse à Festuca varia (Varietum des Phytosociologues) dont la limite méridionale valdéìtaine se situe au pied du Miage mérite d'etre remarquée; en France cette graminée n'a été observée qu'au col de l'Iseran en Tarentaise. Dans l'étage Alpin enfin, où l'on distingue classiquement deux séries basophile et acidophile, seule une description dé– taillée aurait un intéret éclectique. Nous l'avons à peine ébau– chée dans un article proposé à la Société de la Flore Valdéì– taine, à laquelle nous sommes honoré d'appartenir (ar,ticle inti– tulé « Données écologiques relatives au Col du Petit-Saint-Ber– nard »). Il est vrai que le Val Ferret offre des espèces typique– ment Valaisane comme Silene vallesiaca, et que le Val Veni a d'importantes stations d'Achillea moschata qu'il conviendrait de protéger, mais ces quelques notes ne donnent qu'une idée approximative des deux vallées jumelles; elles peuvent justi– fier toutefois de considérer le Petit-Saint-Bernard comme l'une des zones de transition les plus nettes entre deux secteurs phy– togéographiques originaux Briançonnais et Valaisan. Le 30 mai 1976. A. CAPILLOUT 57