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Jusqu'alors aucun de nos historiens n'avait soupçonné l'ori– gine commune de ces deux grandes familles féodales. 3 Sur les traces de De Tillier, on convenait que les premiers seigneurs de Verrès, connus, étaient les frères Henri (lire Eme– ric) et Odonin, qui souscrivirent la charte de i253, mais on ignorait leur parenté avec les De Quart. Bien au contraire, la preuve testimoniale produite le 9 octo– bre 1351, lors des Audiences générales par le seigneur de Quart au sujet de l'avoeria Verrecii (tutelle des mineurs De Verretio), ne laisse plus aucun doute à ce sujet. Il y est en effet clairement spécifìé que: « Dominus Odo de Verrez et dominus Iacobus de Porta Seins Tors (Saint-Ours) erant fratres ex parte patris et ex legi– timo matrimonio nati per vocem et famam, et quod de donno Odo de Verrez natus fuit Vullielmus eius fìlius per vocem et famam et ex legitimo matrimonio natus, et de dicto Vuillermo natus fuit Roletus de Verrez eius fìlius per vocem et famam et ex legitimo matrimonio natus, et de dicto Roleto natus fuit Aymonetus pater Petri et Theobaldi per vocem et famam et de legitimo matrimonio nati... et quod ipsi sunt de uno hospitio et albergo ». 4 · 3 A vrai dire, C. PATRucco, Miscellanea Valdostana, Pinerolo, 1903, page LXXVIII, avait remarqué, de sa part, que Odon de Verrès était frère de Jacques de Quart. Mais, à cela près, la généalogie de Patrucco se révèle fantaisiste, car il fait descendre les De Quart de la famille des Vicomtes d'Aoste. • A. LANGE, op. cit., p. 207. 96