21 Le Flambeau - 03

Intérieur d'une « crotte » (Chavanne- Verdonaz) la situation actuelle, d'autre part avec le passé lointain: 1898, 1813, 1770, 1715, 1604. En 1925, comme aujourd'hui, les villages permanents sont étagés sur l'adret entre 1220 et 1457 m. d'altitude, de Pied-La-Ville au Closé. Les hameaux temporaires, alors nombreux (huit) étaient situés sur le versant, 200 mètres plus haut (entre 1460 et 1660 m). Ils ceinturaient la zone d'habi– tat permanent. En ce qui concerne les alpages, à l'ubac, les stations inférieures de Ves– sonaz, Verdonaz et Verdzignolaz étaient et sont encore respectivement à 1463, 1617 et 1594 mètres. Suchéaz, sur l'adret, est perché à 1994 mètres. Les «tra– mails » supérieurs culminent à 2383, 2317 et 2422 mètres. Depuis 1925, l'habitat a fortement évolué. L'abandon de la polycul– ture vivrière, la suprématie de l'élevage et l'introduction progressive de foin étranger, ont modifié profondément l'exploitation du terroir qui devient tou– jours plus extensive. C'est l'étage intermédiaire des mayens qui a subi les plus grands changements au XXe siècle. La plupart des constructions sont abandonnées. Elles tombent en ruine. Seuls survivent quelques mayens con– vertis en station d'alpage, comme le Peson. Personne ne monte plus au Bourbo. Les grandes « montagnes » souffrent du mauvais équipement des édi– fices et du manque de personnel. 10