21 Le Flambeau - 03

71. FROMAGE Pour l'étymologie de ce patronyme, voir le « Familiaire de Pré-Saint- Didier », sub voce FROMAGE. 72. GABENCEL Pour l'étymologie de ce patronyme, voir le « Familiaire de Morgex», sub voce GABENSEL. 73. GRAS Surnom devenu nom de famille. Allusion probable à l'embonpoint de l'individu surnommé GRAS. 74 . GRASSY Pour l'étymologie de ce patronyme, voir le « Familiaire de Morgex», sub voce GRASSY. A l'époque des scribes qui faisaient profession d'écrire à la main, pour faciliter la lecture, les mots étant liés entre eux, on employait de règle l'Y pour l'I final, afin de faire ressortir immédiatement la fin des mots (fonction démarcative) et eviter une lecture confuse et pénible, souvent caùsée par M-N-U précédés ou suivis de I (BAILLY, COLOMBEY, RHEMY, SATIGNY, VENY, etc.). Au XIII~ siècle « L'ORTHOGRAPHIA .GALLICA» conseille en ce cas le recours à Y: « QUANDOCUNQUE HEC VOCALIS INTER M et N vel U PONITUR, POTEST MUTAR! IN Y UT LITERA SIT LEGI– BILIOR .LEGENTI ». Au XIVe et xve s. la valeur démarcative del l'y était renforcée par l'agrandissement de sa boucle, de plus en plus grosse dans l'usage des scribes. Les nécessités de la lisibilité et les servitudes de l'accoutumance obligent à ne point modifier cette orthographe. De son coté le « Grand Larousse de la langue française nous précise que "vers 1200 se substitua à l'écriture caroline l'écriture gothique, caractérisée par la bristire de.s courbes et par un écrasement des traits verticaux qui rendait difficile la distinction des lettres camme I , U, N , M lorsqu'elles se suivaient" ». A ce sujet voir A . Dauzat « Phonétique et grammaire historiques de la langue française », Libraire Larousse, Paris 1950, page 127. Charles Beaulieux « Histoire de l'orthographe française » Paris, Cham– pion, 1927. 75 . GRAT Pour l'~tymologie de ce patronyme, voir le « Familiaire de Morgex», sub voce GRAT. 76 . GERARD Pour l'étymologie de ce patronyme, voir le « Familiaire de Morgex», sub voce GIRARD. 120

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