21 Le Flambeau - 03

La Vieille: logis été sciées de long à la main, à moins qu'elles ne proviennent de la« ressa» du Fonds d'Oyace, elle aussi disparue. Nombreux alpages ne possèdent pas de couverture du tout. La tradi– tion orale rapporte qu'on y plaçait provisoirement de grandes baches, appe– lées « copertons ». En outre, l'Abbé Henry signale que l'ontransportait par– fois les planches d'une station à l'autre. 5.C.3. Les ouvrages mixtes: les parois extérieures Comment qualifier autrement une technique aussi originale que celle mise en oeuvre à l'Arnou, à Basse-Verdonaz, à Bé Créton. En montant les murs, on intercalait des troncs équarris entre les lits de pierres sèches. Il s'agit d'un empilage pur et simple, d'où l'alternance en parement d'une assise horizontale de pierres et d'un tronc de mélèze. Il n'y a pas d'assemblage à mi-bois aux angles, excepté au niveau « clé » des sablières. La régularité du procédé donne à l'architecture une stabilité indéniable. La mise en oeuvre de deux matériaux si différents semble pallier le man– que de grosses pierres d'angle à tailler (dixit Don Camillo Rosset - Inter– view du 12/04/1988). En haut du pignon, les troncs alternent avec les pannes de la charpente. L'espace intermédiaire entre deux pièces reste vide et permet ainsi l'aéra– tion du comble. Cette technique n'est pas très ancienne: elle date du XIXe siècle. 17

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