21 Le Flambeau - 03

Piane, Nus. Irrigation par aspersion face du sol et de la pente et, puisque moins de la moitié de l'eau qui s'écoule atteint les racines des plantes, le coefficient de rendement de l'irrigation par gravité, qui déjà n'atteint pas 70o/o sur les prés et les paturages, peut des– cendre jusqu'à 30% et meme moins pour d'autres cultures. Le manque absolu de flexibilité est la cause d'excès ou de carence de distribution qui favorise des conditions d'asphyxie ou de lixiviation déjà men– tionnées. Enfin, un aspect très négatif: la méthode requiert un grand emploi de main d'oeuvre pour des travaux parfois lourds et surtout ennuyeux et répétitifs qui rencontrent toujours moins d'agriculteurs disponibles, surtout parmi les jeunes qui s'adressent vers les techniques et les matériaux moder– nes, propres, faciles à manoeuvrer et demandant davantage d'esprit d'ini– tiative que de force musculaire. L'irrigation par aspersion est la simulation artificielle de la pluie, avec l'avantage, par rapport à celle naturelle, de la possibilité d'en régler et con– tr6ler la quantité, la durée et l'intensité. La méthode consiste dans l'immission d'eau pressurisée, au moyen de pompes, ou par chute à partir d'un réservoir situé à une altitude supérieure, à travers des tuyaux sur lesquels sont montés un ou plus d'un irrigateurs, à des intervalles réguliers, desquels l'eau jaillit, plus ou moins pulvérisée, selon la pression et la dimension des ajutages, et se répand sur le sol sous forme de pluie. Cette méthode, favorisée par l'introduction et le développement des 45

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