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Savoir se battre par P.-A. Comte En Belgique, la Commune fran– cophone de Fourons (4.000 ha– bitants) tut séparée de la province de Liège en 1963 et incluse dans la province fla– mailde de Linbourg. Les Fou– ronnais, contre cette décision inique et unilatérale, fruit de la loi du plus fort, se battent de– puis lors pour leur retour à Liè– ge, c'est-à-dire pour leur retour dans une aire culturelle, admi– nistrative et politique fran– cophone. Un signe de désambiguisation dans le dialecte en "A" par A. Chenal Les patoisants devraient étu– dier la structuration de notre dialecte. La façon d'écrire les mots s'insèrerait ainsi dans un contexte logique, et non pas dans un contexte désordonné où beaucoup de mots sont dé– possédés des fonctions gram– maticales qui leur sont propres. Les bourgeoisies valaisannes par G. Diémoz Le bourgeoisies valaisannes puisent aujourd'hui leur force et leur raison d'etre aux sour– ces memes de l'histoire. La Constitution de 1848 les avait laissées sans but propre, sans vocation particulière, leur impo– sant néanmoins des obliga– tions qui, à la longue, pouvaient mettre leur existence grave– ment en péril. La vie et l'économie du XVIe au XVIIIe siècle dans la vallée de Valpelline par A. Chenal En étudiant les livres de recon– naissances, on peut établir ai– sément la valeur fiscale de certaines denrées au cours des ages. Les rayons et les ombres de deux moyens classiques d'irrigation parE. Favre La méthode d'irrigation par écoulement, ou par gravité, est pratiquée dans le monde en– tier, depuis des temps très re– culés, et doit son origine à la connaissance empirique d'une loi qui régit l'univers: le mouve– ment par gravité d'un corps camme l'eau sur la surface d'un sol en pente. L'irrigation par aspersion est la simulation artificielle de la pluie, avec l'avantage, par rap– port à celle naturelle, de la pos– sibilité d'en régler et controler la quantité, la durée et l'in– tensité. Les chapelles d'Etroubles par G. Diémoz La chapelle de Vachéry a été fondée en 1506 par les Sei– gneurs Grange Georges et Guillaume qui la dotèrent de cens féodaux le 9 décembre de la meme année. Elle a été l'ab– jet, camme d'ailleurs d'autres nombreuses chapelles, de vols sacrilèges qui l'ont dépouillée de ses plus beaux ornements.