21 Le Flambeau - 03
.e chalet du Suisse 1ar J. Bron :n juillet et aoOt, ainsi qu'au noment des fetes de fin d'an– Jée, les chalets sont habités 1ar des cohortes de vacanciers urbolents, dont la moyenne l'age n'excède pas dix-sept ans !t trois mois. Le reste de l'an– Jée, c'est-à-dire pendant qua– ante fins de semaines, ils 1britent des quadragénaires ;oigneux et calmes..Ceux des :halets mignons coupent du 10is et s'épongent le front. ~eux des chalets de prestige ont griller des còtelettes sur les installations intégrées à un :oin de façade et lisent le 'igaro. _es alpagnes le la Commune d'Oyace 1ar C. Remacle .'alpage: un mot qui évoque été, les migrations saisonniè– es, l'herbe fraiche , les fleurs, ~s troupeaux, les sonnailles 1ui résonnent sur l'alpe, le bruit >Ciatant et saccadé des tor– ents. Mais c'est aussi un mot 1ui rapelle aux montagnards ~s mouches, les taons, la fu- 1ée qui piquent les yeux, la fa– gue, l'épuisement dans la haleur étouffante des étables uintantes où l'on travaille deux Jis trois heures par jour. Bref, 1 "montagne" qui, pour les ergers, n'est jamais silence et aix, sauf au moment du plus rofond sommeil. La ligne de démarcation d'une langue par R. Berton Nous sommes une " individua– lité historique" bien marquée et nous avons le droit de prendre en main nos destinées. Nous sommes autonomes " par droit historique et naturel". Nous vi– vons dans un pays qui ne res– semble guère au reste d'ltalie. Ces choses ont déjà été dites plusieurs fois et ceci est bon à redire encore. Nous osons affirmer aujour– d'hui ce que d'autres n'osent encore que penser; nous som– mes un peuple d'une " homo– généité ethnique" , une " unité morale" de souche celto– bourguignonne et nous n'a– vons pas à souffrir le tourment de la chute de notre nationali– té, ou autrement dit nous refu– sons de nous faire " dévaldòtaniser", car notre na– tion a été par trop et depuis trop longtemps opprimée et bail– lonnée. Histoire d'un trou, conte de Fées par J. Marguerettaz Gaetani A Bionaz, sur la rive gauche du Buthier en tace du Mellé, tail– lée dans la montagne perpen– diculaire, il y a une grotte verticale d'environ 35 mètres de haut appelée " Borna de la Faye" (le Trou de la Fée); on y accède de Pouillaye; elle avaint de beaux stalactites aux– quels répondaient autant de stalagmites; les chercheurs de trésors ont tout abimé ... L'existence de cet abri naturel est l'occasion pour un char– mant conte de fées.
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