21 Le Flambeau - 03

Nous avons diì exclure de ce décompte une quarantaine de pièces de terre dont la superficie n'est pas indiquée dans l'acte et dont voici quelques exemples illustratifs: « 3 PLUS une autre piece de territoire size audit Villair d'Oyace aux pertinences et lieudit Larberet » (Ree. du fief du Closet, fol. 29'). «l SCAVOIR le vacone et novailloz sis en la parroisse de Valpelline aux pertinences d'Oyace lieudit en Bionaz dessus Chenoz » (Ree. du fief du Bois du Ronc de Barraillier, fol. 53'). « l SCAVOIR une piece de novailloz vacone bois et herbage, gerbier et boccage située et jisante en ladite parroisse de Valpelline pertinen– ces de Chentre et des Places dessus les Cleives lieudit Comba Dou » (Ree. du fief des Arbaney, fol. 69'). « 26 PLUS une piece de boccage jisant en la Servaz dessus les maisons des Jovinoz appenée les Caves a present en grondane... » (Ree. du fief du Maillet, fol. 120v). « 9 PLUS une piece de terre en pré avec trois maisons et bois y existant situé audit Villair d'Oyace lieudit le Vivier. .. »(Ree. du fief du Vivier, fol. 300'). « 3 PLUS une piece de terre laquene afferment estre diluviée jisante au Villair d'Oyace pertinences de la Cornaz... » (Ree. du fief. de Champlan, fol. 432v). Le cadre est à peu près complet si l'on exclut aussi les huit fiefs que le recueil ne nous a pas e conservés, ainsi que les hauts paturages des alpa– ges -là où généralement les troupeaux prennent leurs dené- dont l'éten– due n'est jamais établie, puis enfin les « bois noirs, pasquiers communs », etc., auquel de nombreux confessants ont droit et pour lesquels aussi ils payent redevances 312 • Redevances relatives Sur ce territoire ai.nsi reconstruit, les Valdotains du début du XVIIIe siècle reconnaissaient au seigneur de Quart Jean-Philippe Perron les rede– vances suivantes: 312 Au risque d'etre pédant, nous répétons que notre recueil de Reconnaissances n'énu– mère que !es fiefs qui ont été renouvelés entre !es deux dates extremes du 28 juin 1711 et du 17 mai 1721. C'est sur ces fiefs, moins huit, que nous établissons nos calculs et étayons nos considérations. La connaissance de la totalité des fiefs qui existaient à Oyace et à Bionaz au début du XVIIIe siècle, avec leurs redevances - dont la reconstruction est possible si l'on reprend !es quatre livres de Ree. étudiés par l'abbé Henry et conservé maintenant au Grand-Séminaire d'Aoste- ne changerait pas de beaucoup !es conclusions auxquelles nous allons parvenir. 65

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