21 Le Flambeau - 03

"1. Claude de Grolée, decedé jeune. "2. Huguette, laquelle fut femme du seigneur Jean de Montmayeur, che– valier, seigneur de Crest. "3. Claudine, mariée au seigneur Guillaume de Bouvard, seigneur de Montdaux en Bugey. "4. Aymar, chanoine et comte de Saint-Jean de Lyon. "5. Archambaud de Grolée, chevalier, seigneur de Vassallieu, duquel sont descendus les comtes de Tomon et de Rossiglion. "6. Antoinette de Grolée, decedée jeune. "7. Jeanne, prieure de Villebois. "8. Guichard, seigneur d' Alluys. "9. Marie, abbesse de Valbrissieu. "10. Amé de Grolée, seigneur de Mespi en Dauphiné. "11. Pierre, chanoine et comte de Lyon. "12. Antoinette, mariée à Gérard de Busseuil seigneur du Pare en Macon– nois. "Le meme seigneur Aymar de Grolée eut encor 9 autres enfans d'une au– tre femme" (Nobiliaire, p. 507). Le texte suivant de Mgr Due complète un peu les renseignements que J.-B. de Tillier nous foumit: "Le sire de Quart Henri avait obtenu, le 18 mars 1366, de l'éveque Eme– ric II, son onde (lire son frère), la di'me d'un grand nombre de terres mouvant de la mense épiscopale . Cette inféodation avait déjà été accordée à ses ancetres. Parrni ces localités nous distinguons Vercellod Voczello à Aymavil– les, Porossan, Roisan, Met, Champferré, Effra, les Fourches, Etroubles, Allein, Gigno. De son coté, le seigneur Henri avait promis à l'éveque d' Aoste la fidé– lité-lige et diverses prestations. Ce droit de di'me fut réclamé, en 1387, par les cinq filles qui lui survécurent, Marguerite, Catherine, Jeanne, Roharda et An– ne. Comme les communications avec le Saint-Siège étaient faciles en ce temps, elles recoururent à Clément VII, pour etre confrrmées dans leur droit contesté. Leur demande fut exaucée, à la date du 19 mars 1387" (Histoire cit., tome IV, p. 108). Nous avons ainsi le nom de toutes les filles du sire Henri de Quart, de Tillier n'ayant pas mentionné les trois demières. Comme l'on voit, le sang des sires de Quart, meme s'il n'est plus "mas– le", continuera cependant à influencer pendant un certain temps encore la poli– tique de ce que nous appelons aujourd'hui l'aire d'expression franco-proven– çale. 110