21 Le Flambeau - 03
Quant à certains biens allodiaux dont jouissait le seigneur Henri de Quart, termine Jean-Baptiste de Tillier: "il en fit héritier le seigneur Vulliermet Alexini conseigneur de Verrex san proche parent, duquel le meme comte Amé dit le Rouge les acquit à cause qu' ils estoint à sa bienseance par rapport aux chateaux et maisons fortes qui luy etoint devolues et pour en augmenter les revenus. C'est là la manière par où la maison de Savoye a eu ce riche heritage, partie par escheute et partie par acquisition, et par où aussi a fini l'illustre et puis– sante maison des seigneurs de Quart, qui faisoint autre fois une si belle fi– gure dans la Vallée d' Aoste" (Nobiliaire, p. 507). * * * Des renseignements à peu près semblables nous sont donnés aussi par l'Historique cit. (pp. 222-228). C'est tout ce que le Père de l'histoire valdòtai– ne nous apprend, et comme l'on voit très indirectement, sur les anciennes communautés d'Oyace et de Bionaz. Laudator temporis acti, Tillier nous lais– se sur notre soif en ce qui concerne les vicissitudes socio-économiques et au– tres de l' ancien peuple valdotain. Il nous faut dane chercher ailleurs, camme nous le verrons9 . 91Selon une conception aussi vieille que l'écriture, l'histoire d'un peuple est généralement con– çue par les historiens comme l' histoire de ses monarques, de ses nobles, de ses généraux, de ses puissants. La condition humaine, c.-à-d. la condition de la plupart, reste ainsi le plus souvent dans l' ombre. Nous avons essayé de notre mieux de pallier à ce manque de renseignements sur cette condition de la plupart, en cherchant de montrer, à l'aide de sources moins officielles, comment les gens de notre communauté vivaient anciennement. 112
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