21 Le Flambeau - 03
-- ----- ----- --- - ------- - - "Mon cher parrein, je vous leisse à considerer des actions telle qui trou– blent casi [quasi] l'exercicce du culte, nuirre au proprieté età la société. "Si je fesoit mon raport à qui de droit ils n'auroit pas moins que quelques temps de gallère, mais non, les obligations des bons services que vous nous avez rendus et que vous continué de nous rendre, et le respect que je dois à vo– tre parenté aussi respectable que louable, et l'amityez que j ' ai toujours eu à Jean Michel VUILLEN età sa famille ne m'a pas perrnis de parler plus loin de cette affaire. Je vous prie cher Monsieur de faire appeller Jean-Michel VUIL– LEN auprès de vous pour lui faire part du fèt [fait] et entre vous et Mr l' Ar– chipretre vous tachyez de faire les démarches pour faire tranquilliser ces jeun– ne jeans sen que cessi [ceci] fasse du bruit ailleurs. "J'espère que vous me pardonnerez de la liberté que j'ai pris de m ' adres– ser à vous, j'ai tout lieu d'espérer que vous ne trouvyez pas movais (d' autant plus que) je n'ai absollument pas pus m'enpécher de faire cette démarche d'après ce quej'ai vu et les plaintes qu ' on me fit. , "Je vous prie de leurs rappeler combien il ont déjà risqué li at [il y a] quelques années, quant ils ont fait des insultes à M. EMPEREUR notre Juge de paix, lorsqui montois issi de nuit; que si je n'avois demandé grace pour ceux de PLANAVAL ils auroient déjà été allors puni sevèrement, et Jean-Mi– chel VUILLEN étoit présent issi lorsque le Juge leurs disoit: "Je vous pardon– ne sur la parolle de CHAMONIN mais je vous avertis que la première fois qu'il y auroit des plaintes des VALGRISEIN tout cessei renetra". Ainsi si cessi ne reste secret causeroit des movais effets, ainsi je n'ai pas besoin de vous re– commander d'agir avec prudance dans cet affaire et j'espère d'avoir une ré– ponse satisfaisante de leurs part. "En attendant je vous prie d' agréer mes plus proffond respect. Je suis vo– tre très obeissant felleul [filleul]" "CHAMONIN" Discours du capitaine Chamonin du 20 nivose an 9 à ses compatriotes de Valgrisenche, à l'occasion de sa nomination de maire. (4.1.1801) "Cher patrio t." "Puisqu' on m'at établis chef de la Patrie sous ma responsabilitté, et en– suitte les quattres munissipoz [municipaux] que vous avez entendus nommé par le verbal de Cornissariat du 20 nivose, vous me permettrez de vous espli– quer quelque chose touchant la novelle loix qu'on nous vat établir. "Et comme n' etant pas instruit, nous pouryon tombés e n faute sens nous en apercevoir, la premyère observation que je vous fais c ' est de ne parler pas à tort et à traver comme nous somme acouttumés: nous avon pretté serement d'etre fidelle à la lois et d'obéir au Gouvernement Provisoi– re. Ainsi, si je vennois à antendre parler de movais contre le nouveau Go– vernement je serois obligé, sous ma responsabilitté, d'en faire le raport à qui de droit, de meme que les munissipoz5, car croyez que si la religion 5 Munissipoz = Municipaux. 24
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