21 Le Flambeau - 03
déserteur; vous les assisterez sellon vos moyens comme vos frères, et vous ne parlerez jamais à personne qui passe [passent] des déserteur par issis [ici]. En cas qu'il y eye quelqu'un qui veulle aller contre cet ordre, je prie un chacun de m 'en aviser pour que l 'on puisse y mettre de l'ordre. "Quand vous dessendez en plaine, vous ne parlerez pas ni que nous faison la garde, ni que nous la faison pas, crainte d" envie." 'Salut et fraternitté." (CAPITAINE CHAMONIN AGENT) Pendant la dernière période de son syndicat le cap. CHAMONIN se don– na beaucoup de peine pour parer aux attaques que le gouvernement italien commençait à porter à notre langue. La lettre qui suit est une démonstration formidable, et ce n' est pas la seule qu ' il a envoyé au Commandant du Duché. Copie du rapport mensuelfait au commandant du duché d'Aoste en exe– etttiOJ1 de la circulaire du sieur commandant du 31 octobre 1817 par M. Jean– François Chamonin, Syndic de Valgrisenche. "Valgrisenche le 3 février 1818" "A M. le Comm.nt du Duché d' Aoste." "Exécution de votre circulaire du 31 octobre 1817, j' ai l' honneur de vous participer que pendant le mois précédent ne s'est, à ma connaissace, commis dans cette Commune aucune contrevention à la loix, reiglement et manifest; qu'il ne s'y est manifesté aucune epidemie ni epizootes; et qu'au– cun etranger n'at passé ni s' est établis dans cette commune; et qu'aucun ac– cident ni aucune circonstance ont troublé la tranquellitté publique". "Quant au vagabondage età la mendicité, j'ai l'honneur de vous obser– ver qu'il est bien un grand nombre de famille peux favorisées de la fortune dans cette commune, mais la majeure partie pourvoient à leurs subsistences par leurs petittes industries, leurs assiduittés aux travail et leurs grandes éconnomies; la classe des pauvres proprement est peu conséquente (nom– breuse) et la charité des habitants a toujour jusque ici pourvus à leurs en– tretiens sens etre tenus de sortir de la commune pour mandie1: Cependant depuis quelques tems circulle ici une certaine quantité de peauvres étran– ger dont une partie parait assé capable au travail, quelques uns étant meme étrangers à la Province et la majeur partie n'étant pas mhne por– teurs de certifica! de peauvreté" Il. "Comme cette commune est située à l'extremitté d'unne vallée des ''En cette période les pauvres étaient obligés d' etre porteurs d'un certificai de pauvreté délivré par leur commune d' origine pour mendier. 30
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