21 Le Flambeau - 03

NOTICES ITALIENNES ET INTERNATIONALES Vendredi Il janvier, au cours d'une émission télévisée de "Canale 5", le journaliste Giuliano Ferrara, à la veille des manifestations italiennes pour la paix au Moyen Orient, avait invité les manifestants à adresser leurs protestations contre Saddam Hussein, et non par contre les Etats-Unis d' Amérique et leurs alliés, car en définitive les agresseurs sont seulement les Irakiens. Ce message était celui d'un journaliste courageux et lucide. Que firent les manifestants le matin du 12 janvier? Ils abassourdirent la population en soutenant que celle-ci devait demander au Gouvernement italien de rester neutre, de retirer son contingent militaire de la force mul– tinationale. Ces manifestants demandaient donc à leur pays, une ennième fois, de ne pas faire honneur à sa parole, de trahir nos alliés, qui pourtant avaient eu la part du lion, assistés autant qu'il leur était possible par nos maquisards, dans la libération de notre pays. Nous n'avons pas de difficulté à affirmer que dans un moment difficile pour le monde, tout citoyen d'un pays intelligent (à moins de vouloir sa destabilisation) a le devoir primordial d'abandonner pour un instant ses querelles intestines et serrer ses rangs autour de son gouvernement. Nous n' avons pas de difficulté à affirmer que ces manifestants ont fait preuve, sic et simplicite1; d'asthénie mentale, de corruption intellectuelle et de débi– lité politique. Une guerre aujourd'hui, avec toutes ses horreurs, sert à éviter une guerre plus catastrophique encore pour un demain pas trop éloigné. M. For– lani a d'ailleurs déclaré de son c6té, le 13 janvier, qu'il y a seulement deux choses à faire: ou se rendre à la violence, ou la combattre. Mais capituler aujourd'hui devant la violence, signifie très certainement etre anéantis de– main. Imaginons, en ces premiers mois de l'année 1991, ce qu'il en serait si Saddam Hussein avait disposé à temps de la bombe atomique, que les au– tres ont, n' emploient pas, mais dont son emploi mettrait sans doute un ter– me immédiat à la guerre! Nous espérons que ces considérations fassent réfléchir nos "pacifistes" dont nous comprenons l'inquiétude, mais qui doivent quand meme conce– voir qu'on ne peut pas continuerà vivre sur !es sacs de froment offerts gra– cieusement par les autres. Une autre considération que nous pouvons faire au sujet de ces pre- 33

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