21 Le Flambeau - 03
' 0"c ' ' , ':~ VOLUME ~'ON PiÙ. APPARTENENTE AL \~_\ '\;;;) ' n:cA.R\0 VALOOSTAHO .s-~ -?-<ve,. • 5l~T~c§mh 1 Qàns fa plus grande Eur ~t.:' n" par J.-P. Demacq Un pour tous, tous pour un. L'autonomie a pour corollaire la fédération. Le problème des minorités tourmente tous les pays d'Europe. Il dispa– raitrait si, au lieu de vouloir assimiler par la contrainte les allogènes, on les soustrayait aux excès d'un patriotisme mal placé et si on leur concé– dait une large autonomie. Benjamin Constant disait: "La direction des affaires de tous appartieni à tous, c'est-à-dire aux représentants et aux délégués de tous". Et il poursui– vait: "Ce qui n'intéresse qu'une fraction doit etre décidé par celte fraction: ce qui n'a de rapport qu'avec l'individu ne doit etre soumis qu'à l'individu". Où va la langue de chez nous? parO. Calon Puisque le français - n'en dé– plaise à ses détracteurs - a été la langue historique, officielle et naturelle de la Vallée d'Aos– te pendant trois siècles, puis– que le français est l'une des langues officielles et le pilier statutaire de la Région autono– me de la Vallée d'Aoste, et puisque le français a son ròle à jouer dans le contexte de I'Europe, il nous a semblé utile de publier cette enquète "Où va la langue de chez nous?" qui a paru dans "Notre temps", l'un des plus important maga– sines mensuels de France (groupe Bayard-Presse) qui nous a aimablement donné son autorisation à cet effe!. Le secret du Crestas par P. Lantermoz-Faccini Un conte savoureux, écrit d'une main de maìtre , dans l'ambiance valdòtaine de Pont– Saint-Martin du XIXe siècle. Question à Alain Decaux La langue française n'est pas menacée au sens propre du mot. Chaque année, il y a plus de francophones que l'année précédente: la démographie maghrébine à elle seule nous en apporle la preuve. Les pays francophones montrent un tel enthousiasme pour la langue que nous avons en commun qu'il serait inconvenant de se montrer pessimistes devant eux. Certes, depuis la Secon– de Guerre mondiale, l'anglais - ou plutòt l'anglo-américain - s'est révélé une langue de communication mondiale. Faut– il s'en alarmer outre mesure? Ce qu'il faut obtenir, c'est que l'on cultive précisément l'usage des autres langues dont natu– rellement le français qui, dans ce cadre, aura toutes ses chances. Notices italiennes et internationales par A. Chenal Plus aucune arme, dorénavant, plus aucun matériau susceptible de se traduire en engins de guer– re doit etre exporté. Que nos pays en fabriquent pour leur défense nationale; pour le reste qu'ils construisent des tracteurs ou d'autres engins de paix, et les ex– portent dans les pays sous-<léve– loppés. Sans celte condition, il n'y aura jamais de paix durable, il n'y aura jamais d'ordre nouveau. On nous aura jeté une fois de plus de la poussière dans les yeux.
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