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puyer leur affirmation sur quoi que ce soit. Remarquons en passant, que l'orthographie de notre personnagè change, selon la fantaisie du scribe). Les historiens d' Auxerre ont, pour leur part reconnu le compagnon de musique de leur cathédrale Saint-Etienne. Rousseau raconte dans ses "Confessions" que, fuyant Montmorency, il vint à Auxerre chez son ami Pallais, et y resta quelques jours incognito, et toute une série d'aventures se déroule dans cette ville. Des descriptions sont faites sur l' orgue de l' Abbaye de St-Germain d'Auxerre, que Pallais connut et servit plus d'un derni-siècle. En ce qui concerne "La Famille Pallais" bien que la brochure ne le mentionne pas, on peut se poser cette question, est-ce que certains prélats se mariaient-ils à cette époque ? Puisque notre Jean– Joseph Pallais, fonde une farnille d'au moins douze enfants, dont huit gar– çons et cinq filles, mais deux enfants moururent en bas age. Fébriles activités Dans les années 1735- 1750, Pallais prend à bail une maison dans la rue descendant de "Saint-Regnobert à la Boucherie, au coin de la rue des Lombards", certainement à Auxerre; il en fait l' acquisition trente ans plus tard. Dans cette meme ville, on le retrouve comme expert des travaux faits aux orgues des communes alentours, le 3 juin 1737. En 1741, il est l'un des experts choisi par le subdélégué à Noyers-Sur-Serein de l'intendant de Bourgogne, pour examiner les travaux effectués sur l'orgue de l'église pa– roissiale par Charles Cachet, facteur d'orgues et organiste de la cathédrale de Langres. En 1742, c'està Clamecy qu'il intervient: il se porte alors garant du facteur Joseph Cotteraux, établi à Auxerre. En février 1755, il achète un quartier de vigne; en janvier 1758, il prend à bail une pièce de vigne à Monéteau; en mars 1768, il fait l'acquisition d'un quartier de vigne à Monéteau encore. Pallais exerce aussi l' activité de M altre d 'humanité, ou de Maltre de pension, les deux titres, à vrai dire voisins, lui étaient indifférem– ment donnés. Soulignons ici qu 'en Bourgogne notamment, l'organiste exer– ce en outre une activité liée à l'enseignement, maitre d'école principal du collège, maitre de pension, ou d'humanité. Ceci prouve une fois de plus, l'existence réelle de notre personnage; ses multiples activités dans cette ré– gion, en sont la preuve malgré le silence de certains historiens. Nous constatons ici un bref retour au Pays de l'abbé lorsque à Sarre, en février 1757, le notaire Pallais son père, décède; c'est ainsi que Jean– Joseph, trouva l'occasion de rentrer au pays. Mais ce n'est pas en 1762, mais en 1759, qu 'il offre ses services à la cathédrale d'Aoste . Le 21 juillet 1789la cathédrale Notre-Dame d'Aoste se trouve dans la nécessité de choi– sir un bon maitre de musique; on fit donc appel à ses services non seule- 102