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La formation professionnelle a également profité de cette coopéra– tion et le secteur a développé des échanges d'expériences, des rencontres pédagogiques et des échanges de jeunes stagiaires accomplissant leur formation de part et d'autre de la frontière. Une convention commune pour les stages en entreprise a meme été mise au point. Enfin, dans le domaine des nouvelles technologies, les établisse– ments scolaires désireux de participer à des actions communes avec la Vallée d' Aoste ont pu etre équipés. Il est aussi question de procéder à des échanges de productions scolaires sur support numérique. La mobilisation des services académiques et des enseignants a été fon– damentale pour obtenir ces résultats remarquables. Il faut dire aussi que les moyens fmanciers ont suivi. Ainsi, entre 1994 et mi-1998, 564.000 Font été consacrés, coté français, pour les seuls échanges éducatifs et la forma– tion des personnels. Des dépenses financées par l'État à hauteur de 259.900 F (32% du cofit total) et le Conseil Général pour un montant de 299.600 F (36 % du cofit total). À travers le programme de coopération entrepris, s'exprime la vo– lonté de rapprochement de deux collectivités voisines, qui souhaitent re– nouer des liens durables et initier une politique de coopération qui efface "l'effet frontière". Mais la Haute-Savoie et la Vallée d' Aoste ne souhai– tent pas s'en tenir là. Elles comptent bien parvenir à élargir les partena– riats à l'échelle européenne, pour passer d'échanges bilatéraux à des échanges multilatéraux, et de cette manière, créer une dynamique d'ou– verture sur l 'Europe. Jean Fasquel, Inspecteur d'Académie dresse le bilan du pro- gramme Interreg II · Le programme Interreg II touche à sa fin . Quel bilan pédagogique peut-on tirer des actions entreprises dans les domaines de l' éducation, de la formation et de la culture entre la Haute-Savoie et la Vallée d'Aoste? Le bilan pédagogique apparaìt camme fort satisfaisant, à la fois de par son caractère multiforme et sa résistance au temps. Les liens entrete– nus entre les lycées professionnels sont importants car ils correspondent à un axe de travail qui permet le développement de relations écono– miques. Il faut toutefois reconnaìtre que quelques aspects peuvent appa– raìtre comme un peu décevants, dans la mesure où la continuité est diffi– cile à assurer sur certains plans, en raison des changements politiques et 146