21 Le Flambeau - 06
------------- --- -- ---- La voiìte présente, selon l' expert, des traces biens visibles de l'effort qui est en train de supporter et elle « se trouve déjà beaucoup crevas– sée » ; par surplus il résulterait aussi que lors de sa construction « l' on a obmis d'y mettre !es clefs nécessaires ». Pour ce qui est des causes qui ont provoqué les fentes et les cassures dans les murailles du chateau le technicien indique avant tout la manque des « clefs nécessaires » dans la construction « primitive » et puis il si– gnale que les gouttières « qui tombent du toit du dit chéìteau du coté du couchant pénètrent dans !es fondements de dite muraille » et, par consé– quent, ajoutons-nous, ils occasionnent des infiltrations d'eau qui dilatent la muraille. L'architecte Piston ou Pistono, communique aussi qu'il a préparé un plan topographique ainsi qu 'une instruction détaillée, mais, malheureu– sement, ils ne sont pas joints au document dont il est question. Par contre nous connaissons le montant fixé par l'architecte pour les réparations du chateau qui s'élève à « quatre mille sept cent trente quatre livres ». ENRICO TOGNAN ET ALESSANDRO LIVIERO. Archives Historiques Régionalès d'Aoste- Fonds Challant- volu– me 104, document 16 - 176811769 -Visita fattasi al castello di Castiglione per parte de signor conte Carlo Francesco Challant, signo– re di detto luogo, il quale minacciava rovina da poi che seguì il terremo– to nel 1755 nella Valle d'Aosta, da un maestro perito qual diede il suo sentimento per l'importanza di dette riparazioni afarsi. Au sieur Juge de Chatillon. Expose le très Illustre Seigneur Charles François Octave, comte de Challant, Montjovet, baron de Chatillon, Aymavilles etc. Que depuis 1755 san chateau de Chatillon s'est beaucoup détérioré et le tremblementde terre qu'il se fit sentir alors au Duché d'Aoste l'a fait parquer et causer des fentes qui ont joujours augmenté depuis lors, de manière qu'il est absolument nécessaire d'y faire des considérables répa– rations pour arreter le progrès de lamine, non obstant celles qu 'il y a déjà fait faire et camme ses depenses peuvent aller beaucoup au delà du reve– nu annuel du dit chateau, le très illustre seigneur, exposant a intéret de faire prendre état du dit chateau et des réparations qui seront nécessaires pour en cas de besoin obtenir de la Royale Chambre des Comptes de faire tel emprunt sur le fief qui sera jugé nécessaire. 57
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