Flambeau - Le

l'étage subalpin (Photo 4). Elle permet une plus grande perméabilité à la neige et au vent et offre enfin une résistance accrue par rapport aux zones à végétation dense et renfermée, là où les interventions de la syl– viculture sont plus délicates et risquées. Au-dessous de 1 600 mètres d'altitude, dans l'étage montagnard, où la pente est moins raide, une technique à bouquets irréguliers a été mise au point, qui se caractérise principalement parla mise en terre, sur une surface correspondant à la projection du feuillage d'un arbre adulte, d'un nombre variable de plants - 8 à 15 - distribués autour du bary– centre des souches de l'ancien peuplement. En prenant de la hauteur, au-dessus des 1600 mètres de l'étage sub– alpin, il est préférable d'utiliser la technique des bouquets collectifs qui est particulièrement adaptée aux terrains très raides. Elle p.ermet d'uti– liser de façon optimale les micro- stations favorables en favorisant ainsi un peuplement bien structuré, stratifié et plus stable. L'emploi de plants de bonne qualité en récipient, le soin particu– lier pris lors de leur mise en terre, le suivi de l'évolution du jeune peu– plement ainsi que les résultats observésjusqu'ici dans les lieux où ces techniques ont été employées, permettent d'afficher un optimisme prudent meme s'il faut attendre encore longtemps avant de disposer d'une évaluation globale. Luca Dovigo 13