Flambeau - Le
r ,~·i:>.) Les auteurs @ ~t les livre~ (querelles des confins, viabilité, l'arrivée du chemin de fer, rap– ports avec le roi). La partie dédiée à l'économie parcourt la période qui va du Moyen Àge jusqu'à 1950 environ. Ezio-Emerico Gerbore et Eva Pel– lissier y présentent l'exploitation de la campagne, des bois et des rus, portant une grande attention à l'exploitation de l'eau dans les moulins et les scieries, sans oublier, naturellement, le patri– moine du sous-sol, les mines et les forges. Pour sa part, Chantal Trèves rapporte les mémoires d'un des nombreux témoins qui ont contribué à la recherche, en illustrant la vie dans les mayens et les alpages de Fénis et, sur– tout, la façon employée autrefois dans la préparation de la fantine. La quatrième partie, << Archi– tettura n, peut paraltre la moins originale, carelle présente avant tout le batiment le plus connu de Fénis, san magnifique chiHeau (chapitre de Bruno Orlandoni). Au contraire, elle aussi réserve beaucoup de surprises, contenant également l'étude de l'architec– ture et de l'art religieux (toujours de Orlandoni). du << Musée du meuble valdòtain n qui est à l' intérieur du chiHeau (Sandra Barberi). de l'habitat rural 156~ d'autrefois (Ciaudine Remacle). Dans « Cultura >> Saverio Favre offre une analyse remarquable du patois de Fénis, connu pour sa particularité, tandis que le pro– fesseur Gerbore et Eva Pellissier parlent de l'onomastique, des écoles et du problème linguis– tique dans la commune. << Le congiunture n introduit le lecteur dans l'un des sujets les plus difficiles à étudier : la sor– cellerie et la magie. Dans << Dia– voli, stregonerie e gatti neri n, la persécution des sorcières est liée aux situations socio-écono– miques des différentes périodes, cherchant ainsi d'affronter ce sujet par une approche liée à l'h istoire sociale. Celle-ci est encore au centre de l'étude d'Eva Pellissier concernant les épidé– mies et les dégats du feu dans l'histoire de Fénis et, tout natu– rellement, des quarante pages dédiées à l'histoire religieuse et aux traditions liées aux saints, aux fetes et aux rites, sans oublier l'existence des confréries. Enfin, Roberta Rio esquisse l'histoire de la Resistenza à Fénis, en offrant plusieurs témoignages et interviews d'ancien maquis et, surtout, de la veuve d'Émile Lexert, fondateur et chef d'une des premières formations de
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