Flambeau - Le

r .ti;>.~ Les auteurs @ ~t les livre~ (1878). Victor-Emmanuel sur /es Alpes d'Amé Gorret (1878) ou encore Lo stambecco e le cacce di Vittorio Emanuele Il in Val d'Aosta (1878) pour ne citer que des auteurs valdòtains . Mais l'ceuvre de Passerin d'Entrèves a une portée bien plus profonde, meme à l'égard d'études plus récentes. En effet, l'originalité de ce livre et sa valeur sont dues à un long et patient travail de consultation des documents, car l'auteur a effectué des recher– ches approfondies, notamment auprès des Archives Centrales de I'État de Rome, des Archives de I'Ordre Mauricien et d'État de Turin, de la Biblioteca Nazionale et de celle Reale de Turin. Tout en utilisant aussi les données déjà éditées précédemment, le professeur a donc conduit son étude surtout sur les sources de première main , rigoureusement _ exploitées et citées . Il en est ainsi sorti un livre plein de nou– velles données, jusqu'ici iné– dites, qui fournissent des rensei– gnements extremement précis et de grand intéret sur les chasses royales dans le massif du-Grand-Paradis. Avant d'entrer dans le vif du sujet, l'auteur nous introduit dans l'art de la chasse, pratiquée 158~ jadis dans toutes les Cours d'Europe, et pa rle des significa– tions qu'on donnait à cette cou– tume, la chasse n'étant pas considérée seulement un simple loisir, mais envisagée aussi comme moment qui substituait l'exercice de la guerre et comme moyen de formation de l'esprit. Ensuite, il décrit l'état de la vénerie royale en Piémont au cours des XVIIe et XVIW siècles, la complexité des équipages de chasse et les techniques de cette activité (fauconnerie, chasse à courre et chasse au fusil). Revenus sur le tròne après la Restauration, les Savoie repren– nent leurs anciennes habitudes et pourchassent le gibier, par– fois au risque de leur vie. Ce sont d'abord les plaines et les grands parcs de Venaria Reale et de Stupinigi qu'ils fréquen– tent . Mais ils ne dédaignent point les invitat i ons qui leur parviennent de la Toscane où le sanglier abonde. Les Patentes de 1821 pour la protection du bouquetin mar– quent un revirement d'intéret : l'attention se déplace vers la montagne qui sera privilégiée par Victor-Emmanuel Il, Humbert 1er et Victor-Emmanuel 111 dont la présence en Vallée d'Aoste est